••• 337 mises en fourrière en 2017
Tous les véhicules qui stationnent mal ou trop longtemps dans les rues de Poitiers n’ont pas droit au même traitement bienveillant que Toumaï A 17 (lire ci-dessus). « La réglementation n’est pas la même, explique Alexandra Abbassi. Dans les parkings, c’est le règlement intérieur qui s’applique. Sur la voie publique, c’est le code de la route et les arrêtés municipaux. » Qui dit code de la route dit amende, voire fourrière, selon les cas.
> Stationnement abusif. Pour être considérée comme une voiture ventouse, il faut stationner sans bouger pendant sept jours à partir du signalement à la police municipale. « A Poitiers, les agents font la tournée des stationnements abusifs chaque mardi, pour constater un dépassement de sept jours, avant d’enclencher la procédure de mise en fourrière. »
> Stationnement gênant. Là, on n’attend pas sept jours. Si votre véhicule gêne la circulation, où s’il est garé malgré un panneau qui signale une interdiction temporaire (cérémonie, travaux, etc.), il peut être enlevé immédiatement.
> Épaves. Une voiture en stationnement qui peut présenter un danger ou un trouble (véhicule accidenté, pare-brise cassé), peut également être enlevée immédiatement après son signalement, et conduite à la fourrière.
> Fourrière. A Poitiers, 337 procédures de mise en fourrière ont été enregistrées en 2017, un chiffre qui varie peu d’une année sur l’autre, assure la mairie. 236 pour stationnement gênant ou en situation d’épave et 101 pour stationnement abusif, « sur plus de 600 signalements, précise Alexandra Abbassi, la plupart du temps, il suffit d’alerter le titulaire de la carte grise et le véhicule est déplacé ».
> Forfait. Si votre véhicule est placé en fourrière, le tarif pour le récupérer est réglementé. « Il s’agit d’un forfait de 117,50€, explique Fabrice Barrault, dont l’entreprise, à Biard, est agréée pour le secteur de Poitiers. Ensuite, c’est 6,23€ par jour passé en fourrière et 61€ en cas d’expertise. » Ces dernières années l’activité de fourrière faisait l’objet d’un marché simplifié passé par la commune avec l’entreprise. A compter du 1 avril, c’est la préfecture qui reprendra la main.
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