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SNPM Syndicat National des policiers Municipaux

13 – MARSEILLE : la police municipale verbalise, les taxis s’enflamment

Samedi 12/03/2016 à 14H45 Marseille
Le stationnement anarchique des taxis a provoqué ce jeudi soir sur le Vieux-Port un vif différend entre policiers municipaux et chauffeurs

Faits divers - Justice - Marseille : la police municipale verbalise, les taxis s'enflamment
Les chauffeurs de taxis invoquent un arrêté municipal de 2009 qui les autorise à stationner en épis… de 22 h à 5 h 30. PHOTO DAVID ROSSI

Entre policiers et taxis, c’est souvent le feu qui couve sous la cendre. Un vif différend a en effet éclaté jeudi soir, à 20 h 20, sur le cours Jean-Ballard, sur le Vieux-Port (1er), entre policiers municipaux et chauffeurs de taxis.

Selon les éléments de l’enquête, les fonctionnaires étaient en mission de verbalisation contre le stationnement anarchique, spécialité marseillaise bien connue, lorsqu’ils ont entrepris de relever l’infraction de nombreux chauffeurs.

Le ton est particulièrement monté entre l’un de ces conducteurs et les policiers municipaux, qui ont dû faire usage de leurs bombes lacrymogènes. Marc Labouz, le chef de la police municipale, s’est dès lors rendu sur les lieux, afin de désamorcer la crise, les chauffeurs ne l’entendant pas de cette oreille et menaçant de se lancer dans un nouveau mouvement de blocage de la ville.

« C’est la police municipale qui a perdu son sang-froid »

Interrogée hier, l’adjointe au maire en charge de la Sécurité, Caroline Pozmentier, évoquait « un stationnement gênant en double, voire en triple file » constaté par ses agents.

Du côté des taxis, la version diverge. Rachid Boudjema, président de l’Intersyndicale et secrétaire général du Syndicat des taxis marseillais, met en avant un arrêté municipal daté du 20 juillet 2009, qui autorise les taxis à stationner en épis sur le cours Jean-Ballard de 22h à 5h30. À défaut de devancer l’appel, les chauffeurs ont-ils devancé l’arrêté ?

C’est-à-dire pris quelques libertés avec les horaires, puisque les faits auraient commencé plus tôt ? Une procédure pour outrage envers personne dépositaire de l’autorité publique a été dressée à l’encontre d’un des chauffeurs, présenté comme le plus virulent du groupe.

« Nous ne pouvons pas demander à un policier municipal de fermer les yeux », aime à dire Caroline Pozmentier, qui a indiqué vouloir rencontrer Thierry Santelli, l’adjoint aux voitures publiques. « C’est la police municipale qui a perdu son sang-froid », cingle Rachid Boudjema, qui se dit « surpris par le manque de dialogue » et espère qu’il ne s’agit que d' »un manque d’habitude de la brigade de nuit ».

 

 

 

 

 

source : http://www.laprovence.com/article/actualites/3841461/la-police-municipale-verbalise-les-taxis-senflamment.html

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