13 – SALON DE PROVENCE : Halpha parti, que reste-t-il de la brigade cynophile de la police ?
La brigade cynophile de la police municipale de Salon a-t-elle perdu son flair ? Pour un temps au moins. Depuis quelques semaines, le maître-chien Jean-Patrick Guindon, accompagné d’Halpha, a rejoint les rangs de la police municipale de Miramas pour y monter une brigade cynophile.
Mais pour le maire, son départ ne signe pas la fin de la brigade cynophile. Bien au contraire. « La brigade cynophile existe toujours à Salon, elle va même être agrandie, insiste Nicolas Isnard. Elle comportera désormais trois chiens et quatre conducteurs« .
Il y a tout juste un an, le premier magistrat annonçait à l’occasion d’un bilan de la sécurité sur la commune l’arrivée prochaine d’une brigade cynophile au sein de la police municipale composée « d’un voire deux chiens« .
Officiellement intégré en janvier 2015, Halpha a bien fait quelques sorties en ville. Des allées et venues remarquées qui ont valu quelques interrogations ; le chien ne répondant qu’à son maître et retroussant assez vite les babines si la personne en face n’est pas en uniforme…
« C’est à la fois un chien d’attaque et de défense, expliquait alors Jean-Patrick Guindon, le maître-chien sensibilisé au dressage depuis l’âge de 13 ans. Lorsque nous intervenons, la présence d’Halpha permet de dissiper les attroupements, mais il est aussi capable de retrouver une personne dans un certain périmètre« .
Formés au sein de l’unité cynophile de gendarmerie de Salon-de-Provence, Halpha du Cap d’Araou et son maître Jean-Patrick Guindon, « sont venus pour créer une brigade cynophile« , rappelle Nicolas Isnard.
Pendant six mois, le Malinois à poils longs, racheté à la police municipale de Valence pour 3 000 €, a fait essentiellement des sorties nocturnes. Le 14-Juillet dernier, le maître, sans le chien, défilait sur les cours aux côtés de ses coéquipiers de la police municipale de Salon.
Et, à la surprise générale au début du mois de septembre, il était présenté officiellement à Miramas comme faisant partie des nouvelles recrues de la police municipale pour monter une équipe cynophile.
« Jean-Patrick Guindon est venu à Salon pour monter la brigade cynophile, justifie encore une fois le maire. Il a détecté au sein des équipes les quatre futurs conducteurs de chiens et les a formés. Il nous a aidés à choisir les chiens, à trouver un local, le matériel… Maintenant, il a décidé d’aider d’autres communes monter des brigades cynophiles« .
À Salon, la brigade cynophile « nouvelle génération » comportera ainsi trois chiens et quatre conducteurs. « Un Berger Allemand est déjà rentré, dans quelque temps on aura les trois« , confirme le maire.
En attendant leur arrivée, la brigade cynophile, privée de chien, est donc en suspens. Mais après six mois de terrain a-t-elle fait ses preuves ? « C’est un outil non négligeable« , assure le maire (LR) qui, depuis son élection, a fait de la sécurité des biens et des personnes une priorité en prenant en charge lui-même la délégation.
« Un chien, ce n’était pas suffisant, reprend-il. Il travaillait surtout la nuit et son utilisation n’était pas assez optimisée ».Faisait-il trop peur ? Non, répond assurément Nicolas Isnard avant de nuancer. « Il n’était peut-être pas adapté à la voie publique . Désormais on aura potentiellement des chiens 24h/24« .
source : http://www.laprovence.com/article/edition-salon/3587646/halpha-parti-que-reste-t-il-de-la-brigade-cynophile-de-la-police.html