Jessy Chapus n’a pas 30 ans. Venue de Tours, la jeune femme a intégré la fonction publique territoriale locale et a été nommée, depuis le 1er avril, policière municipale à Pons.
Reçue au concours de police municipale en 2011, elle a été embauchée en 2013 à Tours, après quatre années en emploi jeune, toujours dans cette même branche.
« Un référent »
« J’ai envie de servir les gens et j’ai une certaine autorité naturelle », assure-t-elle en souriant. Mais pourquoi passer d’une collectivité de 130 000 habitants à une commune qui n’en compte que 4 500 ?
Jessy n’hésite pas une seconde : « Ce n’est pas le même travail que dans une grande ville. J’avais envie de proximité avec la population. Ici, c’est plus diversifié et la sécurisation est primordiale. » La ville de Pons comptait deux gardes champêtres, Jean-Philippe Renaud et Lili Lucas. Cette dernière a fait valoir ses droits à la retraite et la ville souhaitait créer un poste de police municipale, avec des pouvoirs de police judiciaire et une palette d’intervention plus large.
Après sa candidature et un entretien, Jessy Chapus a été retenue. « Une femme apporte une approche plus sensible, un autre aspect. On est moins dans le conflit, plus dans la douceur », estime la jeune femme qui sera « un référent pour la commune, le bras droit du premier magistrat ».
La policière municipale va aussi gérer la vidéoprotection, la fourrière, les arrêtés municipaux, les infractions routières et du code de l’urbanisme… Présente aussi aux entrées et sorties d’école, Jessy espère avoir le temps de sensibiliser les écoliers à la sécurité routière, puisque « c’est par les enfants que les messages passent le mieux ».
Nadine Julliard