Lors de la séance du conseil municipal vendredi, les élus ont approuvé à l’unanimité,
la création d’un poste de gardien de police municipale, afin de pourvoir au futur départ
en retraite du garde champêtre actuel de la commune. Le maire Michèle Carré a expliqué
que la commune, qui comprend des zones urbanisées et des campagnes, nécessitait
désormais la présence d’un gardien de police municipale qui aura plus de pouvoirs
dans le domaine de la surveillance en milieu urbain et pour les infractions au code de la route.
Ce dernier aura des missions de police administrative et judiciaire, en matière de prévention
et de surveillance au bon ordre, à la tranquillité, à la sécurité et à la salubrité publique.
Il sera recruté comme agent de police municipale, au grade de gardien,
pour une durée hebdomadaire de 35 heures à compter du 1er janvier 2016.
Automatisation
En complément du recrutement d’un policier municipal, la commune a également
décidé d’approuver à l’unanimité moins deux abstentions (Jean Forichon et Marc Grousselle),
la convention avec l’État, agissant au nom et pour le compte de l’Agence nationale
de traitement automatisé des infractions (Antai), pour la mise en œuvre du processus
de la verbalisation électronique.
Ce dispositif encouragé par l’État présente plusieurs avantages : il a pour objectif d’améliorer
l’efficacité de la chaîne pénale contraventionnelle et de veiller à sa modernisation.
Il évite les erreurs de transcription. Les documents adressés aux contrevenants sont plus clairs.
Il existe de nouveaux moyens de paiement (internet ou téléphone). Il s’agit d’un système plus sûr
et plus équitable, mais également rigoureux et transparent pour les contrevenants,
en raison de l’automatisation de l’enregistrement des amendes et leur archivage dématérialisé et très sécurisé.
Enfin, ce dispositif provoque un allégement des tâches administratives, ce qui n’est pas négligeable.
Jean-Marc Carment