Collaboration
Les services de la Fédération des chasseurs, de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), la Direction Départementale des territoires du Doubs et les louvetiers ont déployé sur le terrain deux « cages-pièges » le vendredi 8 janvier 2016 ayant pour objectif de capturer les animaux vivants. Les services de la ville de Besançon et la police municipale ont activement collaborés pour effectuer des rondes et rendre compte de la situation.
Les sangliers s’étaient échappés
Cependant, les animaux se sont échappés du terrain dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 janvier 2016 en forçant les grillages des propriétés. Plusieurs automobilistes ont d’ailleurs aperçu les animaux dans le quartier.
Dans la journée de samedi 9 janvier 2016, la piste des sangliers a été retrouvée mais les animaux sont restés cachés. En parallèle, une autorisation préfectorale de tir a été donnée. Les louvetiers n’ont retrouvé les animaux que durant la soirée et, jugeant la situation trop dangereuse pour la sécurité publique, ils doivent abattre trois sangliers.
Quadrillage de la zone
Le dimanche 10 janvier 2016, les services de la ville de Besançon, l’ONCFS, la FDC 25 et les louvetiers ont mis en place des grilles permettant de contenir les sangliers dans un enclos et d’augmenter les chances de les capturer. Les agents comptaient sur la « coopération » des animaux pour se laisser capturer et pouvoir ainsi les relâcher dans leur milieu naturel. Ce lundi 11 janvier 2016, un jeune sanglier a été capturé puis rendu à la liberté. La venaison des trois sangliers abattus a été distribuée aux « Restos du coeur ».
Stress
Les sangliers sont dans un état de stress certain. Il est désormais indispensable de leur laisser une grande tranquillité, ce qui implique de ne pas tenter de les voir et de les nourrir. Dans cette opération, tous les services et organismes concernés collaborent activement en vue de maintenir la sécurité et de réduire le stress pour ces animaux sauvages.
(Communiqué)