Heureusement que la municipalité a mis en place le dispositif de participation citoyenne. Il lui a permis la semaine dernière de faire face à un délit. Et d’y donner la suite judiciaire qu’il convient.
Jeudi 21 avril, deux «Voisins vigilants» particulièrement observateurs ont remarqué le manège de camions se rendant sans raison apparente dans la garrigue, près de l’ancien four à chaux. Mairie et police municipale étaient alors alertées et une enquête rondement menée.
Il s’est avéré qu’une entreprise de travaux publics travaillant sur un chantier communal à Milhaud, s’était arrogée le droit de venir déposer à Gallargues, en toute illégalité, ses gravats sur un terrain communal. Deux fautes graves ont été constatées par la police municipale : pour faciliter les va-et-vient des camions, l’agrandissement illégal du chemin à partir de la route départementale au détriment des propriétés privées longées, le dépôt sauvage de quelque 80 tonnes de gravats du bâtiment. Une véritable pollution de la garrigue qui va à l’encontre de toutes les politiques de développement durable actuelles.
L’affaire suit son cours, amende, dépôt de plainte, retrait des décombres, avec transmission du dossier au procureur.
La municipalité, très engagée dans la lutte pour la protection de l’environnement, rappelle que les contrevenants à la loi, dès qu’ils sont identifiés, sont verbalisés systématiquement et qu’une plainte est déposée à leur encontre.
Pendant que certains pourrissaient l’environnement, d’autres, hasard du calendrier, des bénévoles amoureux de la nature, s’échinaient ce week-end au nettoyage des berges du Vidourle et de la garrigue au cours d’une action citoyenne. Ils seront satisfaits : quand le civisme, l’éducation et le bon sens ne suffisent pas, il reste la sanction. Et la justice…