31 – TOULOUSE : Ivre et entièrement nue, une femme boxe les policiers
Dimanche les policiers ont rencontré de sérieuses difficultés pour maîtriser une femme nue, place du Capitole. Un incident qui en rappelle un autre, lundi dernier. Une simple coïncidence ?
Un policier mordu à la main, un autre qui a pris un coup de pied, un troisième a été giflé… L’interpellation dimanche d’une jeune femme, entièrement nue, n’a pas été simple pour des fonctionnaires de police. Aux abords de la place du Capitole, dans la nuit de samedi à dimanche vers 3 heures, ils ont tenté de calmer une femme âgée de 35 ans qui n’avait pas que laissé ses vêtements au vestiaire. Sa conscience aussi.
D’ailleurs son transport vers le commissariat central n’a pas été beaucoup plus simple puisque, toujours très énervée à l’encontre des individus en uniforme, elle a continué à distribuer des coups de pied et a même tenté d’ouvrir la portière de la voiture en marche ! Placée en dégrisement, elle était calmée dimanche même si elle ne se souvenait plus de grand chose…
Dans sa mémoire, cette femme de qui travaille dans le commerce, se souvient quand même avoir bu pas mal de vin rosé, plus quelques «shooter» au caramel — des verres qui contiennent en général 10 cl d’alcool fort, souvent aromatisé. Une soirée commencée dans un établissement de la rue Gabriel-Peri, à Toulouse. Et après ? Trou noir selon ses déclarations aux policiers dimanche, après une digestion réparatrice.
Alcool et – ou – drogue ?
Des prélèvements sanguins ont été réalisés et devraient permettre de savoir si l’alcool, à forte dose, est l’unique explication de ce vagabondage nocturne. «C’est possible, lâche un policier même si on peut se demander comment une fille en jean se retrouve toute nue dans la rue…» L’explication se trouve-t-elle dans la prise de produits stupéfiants comme le MDMA ou ecstasy ? Avec une autre question : cette prise de drogue a-t-elle été volontaire ou forcée ?
Lundi dernier, vers 23 heures près de la place Wilson, une autre jeune femme de 22 ans se promenait, elle aussi totalement nue. Là encore, pour la maîtriser, les policiers ont dû s’employer puisque trois agents de la police municipale n’arrivaient pas à contenir la jeune fille en plein délire. Et même les calmants administrés par voie intraveineuse à l’hôpital ont mis du temps à calmer la dame, définitivement excitée. Elle aurait pris de la cocaïne mais également des amphétamines (MDMA) pendant sa soirée.
Côté sécurité publique, personne ne veut sombrer dans la psychose sur la piste d’hypothétiques individus qui piégeraient les verres des jeunes femmes en soirée. «Cela est déjà arrivé à Toulouse mais il y a plusieurs années, note un enquêteur. La réalité, plus terre à terre, c’est une surconsommation d’alcool. Les filles, surtout, boivent vite, beaucoup et elles sombrent, font n’importe quoi et après elles ne se souviennent plus de rien. Le lendemain, le réveil est brutal.»
Quand il n’est pas dramatique. Voilà un an, une étudiante polonaise, après une soirée trop arrosée, a été violée par un individu qui a profité de la situation. Un homme qui a été interpellé fin mars après un an d’investigation.