Vendredi 17 juillet, sur la plage de La Grande-Motte (Hérault), dans deux cas distincts, les forces de l’ordre ont saisi deux armes de poing sur deux individus.
Coïncidence ? Ou signe d’une époque où l’on se promène sans souci avec une arme de poing pour aller à la plage ? La Grande-Motte vient en tout cas de connaître deux affaires de ce type, coup sur coup, vendredi 17 juillet. Peu après minuit, un individu éconduit de la paillote la Voile bleue, au Grand-Travers, n’a pas apprécié et a sorti un revolver devant le vigile. Ce dernier a aussitôt alerté les forces de l’ordre : le Psig de Lunel et les policiers municipaux grand-mottois se sont aussitôt rendus sur place.
Un « 9 mm » sur le sable par peur de représailles
Le mis en cause, un Nîmois âgé de 30 ans, gérant de société et qui ferait partie du milieu de la nuit, a été interpellé : dans son Alpha Roméo, le revolver, un Manurhin 357 Magnum approvisionné de six munitions a été saisi. Il a été placé en garde à vue puis remis en liberté avec une convocation en justice.
Plus tôt, dans l’après-midi, c’est un plagiste qui a été arrêté par les CRS sur le sable parce qu’il fumait du cannabis avec ses amis. Dans ses affaires, ces maîtres-nageurs ont retrouvé une arme, un pistolet 9 mm chargé et chambré : prêt à l’emploi donc… Lors de sa garde à vue chez les gendarmes de La Grande-Motte, cet individu d’une vingtaine d’années, originaire d’Avignon, au casier judiciaire déjà bien rempli, a affirmé qu’il s’agissait d’une arme de défense. Il a raconté être en bisbilles avec des rivaux depuis plusieurs années et qu’il craignait pour sa vie à la suite de plusieurs règlements de compte. Il aurait notamment déjà perdu un œil après avoir été la cible d’un tir.
Lui aussi répondra de ces faits devant le tribunal correctionnel dans quelques semaines.
