37 – JOUE-LES-TOURS : Sécurité : un schéma en trois points principaux
Au carrefour Douzillière – Lavoisier, les caméras ont été installées la semaine dernière.
Le schéma global de sécurité que la ville met en place s’appuie sur trois piliers : vidéoprotection, police municipale et voisins vigilants.
Ce soir et demain se tiennent deux réunions d’information sur les « Voisins vigilants », concernant les quartiers de la Vallée-Violette et de L’Épan. Un dispositif que la mairie veut tester dans ces deux secteurs, identifiés comme sujets aux incivilités.
Mais il ne s’agit là que d’un volet dans un schéma global de sécurité qui va se mettre en place à Joué-lès-Tours jusqu’en 2020. « Nous avons d’abord fait le point sur l’ensemble des questions de sécurité », explique Judicaël Osmond, l’adjoint au maire en charge du dossier. La réflexion a débouché sur une « fusée à trois étages » que détaille l’élu.
> La vidéoprotection. Il y avait jusqu’à ces derniers jours, 29 caméras sur le territoire communal. Celles-ci, mises en place par l’ancienne municipalité, « ont été entièrement revues », explique M. Osmond. En 2015, huit ont été installées ou sont en cours d’installation : trois au carrefour Lavoisier – Douzilllière, trois aux carrefours Gamard – Jean-Jaurès, et deux rue Mallarmé, le tout pour un coût d’environ 50.000 €. Il devrait y en avoir une vingtaine de nouvelles en 2016, et ainsi de suite jusqu’en 2020, au rythme moyen d’une quinzaine par an, soit une dépense d’environ 100.000 € annuels.
Autre nouveauté : les images devront pouvoir être visionnées en temps réel.
> La police municipale. Forte de 23 personnes actuellement, elle devrait accueillir trois à cinq nouveaux agents l’an prochain. « On veut plus d’hommes sur le terrain, notamment à VTT et à pied », insiste Judicaël Osmond. Et si la mairie a mis au programme des policiers municipaux des séances de sport, ce n’est pas tant qu’elle trouvait qu’ils s’encroûtaient (de toute façon, le sport est forcément bon pour la santé) : « C’est aussi un moment qu’ils passent ensemble et qui crée de la cohésion. »
> Voisins vigilants. A l’issue des deux réunions, les volontaires se feront connaître (« il faudrait environ trois référents par quartier »). Sur leur rôle, l’adjoint voudrait rassurer son monde : « Il ne s’agit pas d’aller épier son voisin par-dessus la haie, mais plutôt de développer la solidarité. » Ces référents, en cas de problème, devront en informer la police municipale qui décidera de la conduite à tenir.
Le but avoué de ce schéma global de sécurité est évidemment de faire baisser la délinquance, mais Judicaël Osmond met surtout l’accent sur les petites incivilités que le dispositif entend empêcher (carrosseries rayées, rétroviseurs tordus, crottes de chiens…).