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C‘est le 3 décembre que le Conseil municipal a voté, à l’unanimité, l’implantation d’un système de vidéosurveillance (ou vidéoprotection) à Tonneins. Le débat qui a suivi la présentation du dispositif a été bref, et c’est donc d’un commun accord que les élus ont souhaité l’installation de 25 caméras (1) en divers points de la ville, dont « Sud Ouest » dévoile les lieux concernés.
Antivols
La vidéoprotection, Jean-Pierre Moga (maire jusqu’à la récente élection de Dante Rinaudo) n’y était pourtant pas si favorable il y a quelques années, jugeant que cela ne faisait que « déplacer le problème ». « Mais il y a cette petite délinquance en centre-ville que l’on n’arrive plus à endiguer, et beaucoup de cambriolages », relève-t-il. La zone industrielle et les secteurs pavillonnaires ne sont pas non plus à l’abri.
« D’autre part il y a eu des progrès techniques considérables, et la vidéo permet de remonter le fil des événements. »
Et Jean-Pierre Moga de rappeler le vol de quatre tracteurs il y a quelques mois : « Ils avaient été dérobés durant la nuit et montés à bord de porte-chars. À Marmande, des caméras ont permis d’identifier leurs plaques d’immatriculation, et ils ont été arrêtés à la frontière belge… »
Le PC de surveillance devrait, dans un premier temps, être installé dans les locaux de la police municipale. Seuls des policiers municipaux assermentés pourront être en direct devant les écrans, la gendarmerie prenant la relève la nuit. « Cette salle sera elle-même surveillée par caméra, et il faudra une autorisation administrative pour y entrer », précise Jean-Pierre Moga. Les enregistrements ne seront quant à eux éventuellement visionnés que par les autorités judiciaires. Il tient également à rassurer les riverains de ces caméras : « Elles ne filmeront pas les intérieurs des maisons ou des appartements, qui seront grisés ». Big Brother restera sur le pas de la porte.
246 734 euros
L’installation finale dépendra de l’arrivée des subventions sollicitées, et on table sur fin 2014/début 2015. L’investissement total se monte à 246 734 euros, plus la liaison vers la gendarmerie, soit 29 302 euros, qui doit être subventionné à 100 %. Les frais de fonctionnement sont évalués à 19 136 euros TTC.
(1) L’ensemble du dispositif comprend 11 caméras fixes « ordinaires », 4 infrarouges, 1 panoramique et 9 caméras mobiles.