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57 – THIONVILLE La vision des candidats sur la sécurité

Les compétences de la Ville. En France, c’est l’État qui assure la sécurité publique et le maintien de l’ordre, c’est l’une de ses grandes compétences régaliennes. Il fixe les objectifs et dote les services de police et de gendarmerie de moyens humains et matériels afin d’assurer leur mission de protection des biens et des personnes. Depuis 2005, les maires sont étroitement associés aux politiques de sécurité par le biais de la prévention. Des réunions régulières avec le représentant de l’État et les responsables des services de sécurité publique permettent des échanges d’information et d’analyse sur l’évolution des comportements et des faits constatés. Le point sur ce qui existe. Thionville possède un commissariat de police avec 160 fonctionnaires pour toute la circonscription et un service de police municipale qui compte 25 policiers municipaux et 4 assistants de voie publique. L’enjeu principal des cinq prochaines années. À minima, il s’agit de maintenir l’activité de surveillance et de prévention. L’évo

04/06/2015 à 20:00 , actualisé à 19:18 Vu 113 foisLa police municipale quotidiennement au contact de la population se trouve dans tous les programmes des candidats.  Photo Pierre HECKLER

La police municipale quotidiennement au contact de la population se trouve dans tous les programmes des candidats. Photo Pierre HECKLER
> Les compétences de la Ville. En France, c’est l’État qui assure la sécurité publique et le maintien de l’ordre, c’est l’une de ses grandes compétences régaliennes. Il fixe les objectifs et dote les services de police et de gendarmerie de moyens humains et matériels afin d’assurer leur mission de protection des biens et des personnes. Depuis 2005, les maires sont étroitement associés aux politiques de sécurité par le biais de la prévention. Des réunions régulières avec le représentant de l’État et les responsables des services de sécurité publique permettent des échanges d’information et d’analyse sur l’évolution des comportements et des faits constatés.

> Le point sur ce qui existe. Thionville possède un commissariat de police avec 160 fonctionnaires pour toute la circonscription et un service de police municipale qui compte 25 policiers municipaux et 4 assistants de voie publique.

> L’enjeu principal des cinq prochaines années. À minima, il s’agit de maintenir l’activité de surveillance et de prévention. L’évolution des effectifs de police dans la circonscription de sécurité publique est un enjeu majeur puisque la baisse continuelle pourrait amener les élus à renforcer encore le dispositif municipal afin de maintenir la qualité de service à la population.

Ce que les candidats proposent

Bertrand Mertz présente un plan de sécurité en quatre thématiques : concertation, ville pour tous, information et police municipale. Ainsi, il mise sur des actions de sensibilisation et la concertation par le dialogue avec les riverains et les conseils consultatifs en poursuivant le développement des comités de Voisins vigilants. Il préconise également l’organisation d’actions de sensibilisation à la sécurité et à la civilité. Plus concrètement, il compte équiper les passages piétons de signaux sonores pour malvoyants, faire mieux respecter les règles d’occupation de l’espace public par l’intervention de médiateurs spécifiquement formés, et centrer le travail de la police de l’environnement dans les parcs publics ou les espaces partagés. Une autre proposition est la mise à l’étude des « zones 30 » dans les secteurs reconnus dangereux.

Guy Maurhofer s’en remet à des positions de politique nationale, estimant qu’on risque plus aujourd’hui de perdre son emploi que de perdre la vie dans les rues de Thionville.

Anne Grommerch s’appuie beaucoup sur un bilan, dont la convention de transaction (entre la police municipale et le procureur permettant de proposer une réparation au lieu de passer en justice). Ses nouvelles propositions s’articulent autour de trois principes : cohérence (action en complément de la police nationale), écoute (échanges entre services) et action (évolution des horaires, hausse des effectifs et équipement de la police municipale). Le déménagement des bureaux de police municipale de la route de Manom vers le centre-ville reste d’actualité, accompagné de la mise en place d’un centre de supervision urbain et du développement de la vidéosurveillance avec 31 caméras supplémentaires. Elle annonce par ailleurs des actions en faveur des publics fragilisés.

Hervé Hoff note la baisse des effectifs de la police nationale. Aussi, sa première proposition est de compenser en engageant davantage les moyens de la ville par un « redéploiement de la police municipale pour pallier partiellement aux manquements de l’État dans Thionville et ses villages ». Il mise aussi sur le « développement des comités de vigilance citoyen ». En terme de réglementation, Hervé Hoff veut interdire la mendicité et lutter contre les incivilités. Il compte également limiter la vitesse dans les annexes et les quartiers.

Bertrand Tomasini propose de créer un service de la tranquillité publique assuré par un élu et la police municipale ayant pour but la résolution de conflits simples de voisinage ou les problèmes d’incivilité entre citoyens. L’objectif de ce service serait d’identifier les problèmes en amont. Il estime par ailleurs nécessaire de redéployer la police municipale sur tous les quartiers et villages amis, aussi en fonction des axes ou en collaboration avec les conseils d’écoles, développer des actions de prévention en partenariat avec les associations, sécuriser les abords des écoles et adapter les passages piétons au déplacement des familles.

Olivier SIMON.

 

 

 

source : http://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-thionville-hayange/2015/06/04/leurs-visions-de-la-securite

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