Alors, ensemble, nous avons signé la #DeclarationdeNice.
Les débats de ces dernières 48 heures ont montré sa nécessité et sa pertinence.
61 pays signent la Déclaration de Nice pour mieux lutter contre le terrorisme
Pendant trois jours, le terrorisme est à l’ordre du jour sur la Côte d’Azur, avec en point d’orgue, la signature d’une Déclaration de Nice pour une meilleure coopération des maires européens et plus largement, du bassin méditerranéen.
Publié le 29/09/2017 à 17:01 Mis à jour le 29/09/2017 à 17:23
Dans une ville endeuillée par un attentat meurtrier, qui, le 14 juillet 2016, a fait 86 victimes et des centaines de blessés, le maire de la ville Christian Estrosi, président du Réseau des Villes Euromed avait voulu un grand rendez-vous sur la sécurisation des communes face à la menace terroriste et sur la déradicalisation.
61 pays signent la Déclaration de Nice
Ce texte, validé par plus de 60 maires de grandes agglomérations européennes ( une grande absente : Paris) et des villes de l’autre côté de la Méditerranée, comprend 17 points. Au centre de tout : une meilleure coordination pour la prévention de la radicalisation face à la menace terroriste, et la sécurisation des communes face aux attentats.
Le maire de Nice n’a pas manqué de rappeler que cette dernière avait coûté à sa commune 20 millions d’euros, sans aucune aide européenne. Les élus, au plus près de la réalité du terrain, veulent être entendus, mais aussi être aidés financièrement par l’Europe.
Une enveloppe de 100 millions d’euros de l’Union Européenne
L’Union européenne compte accorder 100 millions de pluspour l’nveloppe dédiée à la sécurité intérieure de ses Etats membres, dont 10 millions pour la sécurisation des espaces publics dans les villes. Julian King, commissaire européen, l’a annoncé ce matin.
La délégation s’est entre-temps, recueillie à la mémoire des victimes de l’attentat de Nice.
Gérard Collomb, ministre de l’intérieur, a profité de sa visite sur la Côte d’Azur pour annoncer l’arrivée de 23 policiers nationaux supplémentaires à Nice, et d’une cinquantained’ici le mois de novembre. Il a également précisé qu’il soutenait le projet voulu par de nombreux élus, d‘un hôtel de police en lieu et place de l’hôpital St-Roch, avec un soutien financier de l’Etat avoisinant les 60 millions d’euros.