64 – Police municipale : la Ville de Pau teste une nouvelle caméra portative

La police municipale paloise teste actuellement une nouvelle caméra portative. Un équipement qui peut être enclenché en cas de conflit. « La caméra reste en mode de veille durant toutes nos rondes. Si nous estimons que la situation l’impose, nous pourrons alors lancer l’enregistrement, tout en ayant prévenu auparavant les personnes qui vont être filmées », indique Eddy Baudry, chef de la police municipale. Cet équipement a l’avantage d’enregistrer 30 secondes avant l’enclenchement.

Au moins 20 caméras

Il s’agit d’un outil « qui permet de faire tomber les tensions, de protéger les agents », indique Marc Cabane, adjoint en charge de la sécurité.

Autre projet en cours : le renforcement du système de vidéo protection mis en place par la nouvelle municipalité. « Nos premières caméras ont déjà servi à de multiples reprises, dont dernièrement dans le quartier du Foirail. Les extractions d’images ont été passées à la police nationale », indique l’élu. Des caméras qui devraient bientôt couvrir tout le centre -piéton. « Nous sommes en phase de test. Au total, le dispositif comprendra plus d’une vingtaine de caméras. Des images qui seront ensuite surveillées via un mur d’écrans, une fois que le Complexe de la République aura été rénové. Mais pas question d’exploiter ce système sous l’angle du centre de surveillance urbain. »

Quant à savoir si la Ville gonflera de nouveaux les effectifs municipaux, après le passage de 22 à 26 agents, les préconisations devraient être avancées dès ce soir. Le conseil municipal doit aborder la création d’un conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance. Le maire adjoint d’Orléans, Florent Montillot, sera chargé de présenter l’exemple de sa ville en la matière. Sur Pau, on sait déjà que les 25 agents de surveillance de la voie publique (ASVP) verront leur rôle précisé pour mieux répondre aux attentes.

Armés à 100%

Par ailleurs, les agents de la police municipale paloise vont continuer de s’armer avec des armes non létales. Pour l’instant, deux d’entre eux sont habilités à utiliser le lanceur de balles de défense et le pistolet à impulsion électrique avec caméra intégrée. « D’ici le 24 juillet, 70 % des agents seront armés et 100 % en août », précise Marc Cabane. Tous les agents disposent par ailleurs d’un bâton de défense, d’une bombe lacrymogène et d’un gilet pare-balles.

source : http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2015/06/22/,1258826.php