Le corps d’Erika, 17 ans, avait été retrouvé égorgé et lardé de coups de couteau dans un parc
de la ville. Son petit ami, prénommé Kader Djidel, a été mis en examen jeudi 27 août au soir
« pour assassinat et écroué », a annoncé son avocat Fabien Large à sa sortie du tribunal. Le jeune
bachelier de 18 ans « est terrassé par ses émotions », a commenté l’avocat.
Deux autres jeunes gens qui avaient été entendus dans cette affaire ont été mis en examen pour
non assistance à personne en danger mais laissés libres, a-t-il ajouté, sans fournir de précision
sur ces deux cas. Ils étaient entendus depuis la nuit du crime.
« Nombreuses blessures causées par une arme blanche »
« Les premières constatations et l’autopsie ont établi que la mort remontait au début de l’après-midi
et était dû à de très nombreuses blessures causées par une arme blanche, blessures localisées dans le
dos, au thorax et à la gorge », a affirmé un peu plus tôt le procureur de la République de Perpignan,
Achille Kiriakidès. L’auteur présumé des faits s’était « constitué prisonnier quelques heures plus tard ».
Kader Djidel avait « entretenu une relation amoureuse avec cette jeune fille durant plusieurs mois,
mais n’a pas supporté, dit-il, la rupture de cette liaison », a poursuivi le magistrat. Il avait donc
« donné rendez-vous à la victime, mardi après-midi, pour avoir une discussion avec elle ».
« On est en présence d’un crime communément qualifié de passionnel », a souligné Achille Kiriakidès,
qui a également indiqué qu’il n’y avait eu aucune complicité d’établie dans cet assassinat.