Le projet est réfléchi depuis plusieurs mois mais est en passe de se concrétiser. Jean Laviolette, le maire de Brie-Comte-Robert, Dominique Stabile et Franck Ghirardello, ses homologues de Servon et Chevry-Cossigny ont rencontré Pierre-Emmanuel Portheret, le directeur de cabinet du préfet de Seine-et-Marne, jeudi dernier à Melun.

Mobilité

Objectif de la réunion, évoquer la mutualisation de la police municipale pour les villes de la communauté de communes de l’Orée de la Brie (CCOB). « Notre volonté est de créer une police municipale unique, détaille Jean Laviolette, président de la CCOB. Cela permettra une meilleure occupation du terrain sur les trois villes puisque les policiers pourront se rendre dans toutes les communes et avoir plus de mobilité. »Et d’ajouter : « Nous visons également, grâce à cette mutualisation, une limitation des coûts. »

Garde champêtre

Actuellement, 12 policiers municipaux sont en poste à Brie-Comte-Robert, deux à Servon et un garde champêtre à Chevry-Cossigny. Un recrutement pourrait être effectué avec un nouvel effectif à Servon mais également à Chevry-Cossigny. Le garde champêtre devrait devenir policier municipal et recevoir l’appui d’un nouvel agent.
Prochaine étape, la phase de négociations avec les effectifs des communes afin d’entériner le projet. La mise en place de cette mutualisation pourrait être effective dès le 1er janvier prochain. Seul impératif afin que cette « police intercommunale » soit opérationnelle, les maires de chacune des villes resteront à la tête des effectifs des policiers municipaux. Puisqu’ils sont les seuls détenteurs du pouvoir de police.

Quid des armes à feu? Interrogé lors du dernier conseil municipal briard par Morgann Vanacker, élu de l’opposition FN, le maire socialiste Jean Laviolette et président de l’Orée de la Brie précise que les maires de la communauté de communes ont décidé de ne pas équiper les policiers municipaux de ce type d’arme. “Leur mission doit davantage être dans la prévention et ce n’est pas une orientation politique que nous avons décidé de choisir”, explique Jean Laviolette. L’élu frontiste avait quant à lui estimé que “la recrudescence de faits dans la commune”, posait la question d’un tel armement.