83 – Des caméras type « Go-Pro » pour la police municipale de Cogolin
C’est la nouvelle «arme» de la police municipale cogolinoise qui compte 25 agents. En plus de leur équipement constitué de l’uniforme, gilet pare-balles, arme à feu et tonfa, les forces de l’ordre sont désormais équipées, depuis cet été, de caméras type Go-Pro.
Au nombre de trois actuellement, les petites boîtes noires sont positionnées, bien en vue, sur le torse, insérées dans le gilet pare-balles. Le bouton d’enregistrement n’est activé qu’en cas de situation délicate ou lorsque la tension monte.
Seule consigne expresse : informer la personne appréhendée du fait qu’elle est effectivement filmée. Un outil dissuasif donc qui fait baisser les tensions. Et pour cause : quand on se sait filmé, les comportements changent naturellement.
Aucun lieu privé
Le dispositif vise plusieurs objectifs. La première est «la protection des agents», relate Eric Masson, premier adjoint, qui sont, par ailleurs, victimes d’outrages ou dont le comportement peut être mis en cause par des personnes interpellées.
De plus, les vidéos permettent d’avoir un «regard objectif» – c’est le moins qu’on puisse dire d’une caméra -, l’agent porteur se tenant légèrement en recul sur une scène, de violence par exemple. Fini les déclarations parole contre parole.
Les images, qui peuvent être mises à la disposition de la gendarmerie, ont une valeur dans un volet pénal au tribunal.Jusqu’à hier, l’enregistrement des caméras n’a été activé qu’à deux reprises. Une fois, lors d’une virulente dispute conjugale sur la voie publique et la seconde fois, a été filmé un contrevenant lors d’un contrôle routier.
«Tout ceci est fait dans un cadre réglementaire, ajoute M. Masson. Seules la voie publique et les parties communes (cages d’escalier, hall d’immeuble, etc.) peuvent être filmées.» Aucune atteinte à la vie privée donc.
La «caméra-piéton» se transforme en «caméra-embarquée» lorsqu’elle est installée sur le pare-brise avant, lors des patrouilles véhiculées. Des séquences sont prises de jour, bien sûr, mais aussi la nuit grâce à la fonction infrarouge de l’engin. «La qualité de l’image est très bonne», affirme Serge Fintzel.
Dans tous les cas, les bandes d’images sont détruites au bout de 15 jours.
source : http://www.varmatin.com/saint-tropez/des-cameras-type-go-pro-pour-la-police-municipale-de-cogolin.2288857.html#wprcomments