Depuis le 6 juillet, les 18 nouveaux horodateurs de l’hyper-centre et de la gare sont flanqués d’un mini-écran et d’un maxi-clavier. Le fonctionnement se veut « intuitif » assure la Ville. N’empêche, la manipulation demande un peu de rodage.
D’abord, allumer la machine qui tourne à l’énergie solaire, puis, valider chaque action via le petit bouton vert. Sacrée machine, qui, d’entrée, demande votre numéro de plaque pour vous gratifier d’une heure gratuite.
Votre immatriculation est imprimée sur le ticket. Et surtout, les horodateurs, connectés en réseau, ont enregistré votre plaque. Il sera donc impossible, durant toute la journée, de bénéficier une seconde fois de l’heure de stationnement gratuite.
« Il y avait des abus. Souvent, les riverains ou les commerçants passaient toutes les heuresprendre un ticket gratuit », avait repéré Manuel Lopez, responsable de la police municipale.
10 000 € par machine
Les 18 machines ont été mises en service, moyennant 55 000 €. Douze autres seront installées avant la fin de l’année. Le nouveau système est adaptable, moyennant 3 000 €, sur quelques horodateurs historiques. Mais l’immense majorité des 66 restants est obsolète. « Chaque nouvelle machine coûtera 10 000 € », annonce Patrick Durand, adjoint au stationnement. Une facture totale qui frôlera donc les 750 000 €.