Les attentats de Paris ont marqué les esprits : et pour cause. La police municipale est aujourd’hui dotée , ce depuis plusieurs semaines, de gilets pare-balle à la demande des agents eux mêmes.
« Forcément nous avons eu, en qualité d’élus, un débat interne sur l’armement de la police municipale » commente le maire Stessy Speissmann » on sait que les agents de police sont particulièrement visés, d’où la nécessite de les protéger. Par contre, on estime que par rapport à leur mission il n’est pas obligatoire d’avoir des armes de poing avec tout ce que cela peut engendrer. Les policiers gérômois ont déjà leur bâton de défense et des bombes lacrymogènes. On pense que le fait d’avoir un arme à la ceinture change le rapport à la personne et génère parfois de la violence supplémentaire. Mais je reconnais que c’est un débat qu’il faudra sans doute avoir afin de mettre les choses à plat. En attendant si besoin est, c’est-à-dire dans le cadre d’une affaire particulièrement exposée, la gendarmerie est présente également sur le terrain pour palier à toutes urgences ».
C’est Fernand Grandemande, figure locale aujourd’hui de la Société des Fêtes et ancien agent de police qui avait en son temps désarmé ses troupes. Messieurs Thomas, Remy, Baurd et Grandemange arboraient jusqu’aux années 90 les pistolets de l’époque…Et le maire de conclure » armer sa police ça veut dire également formation, coffres fort, contraintes particulièrement lourdes »
Le débat ou discussions ne font peut-être que commencer sur fond d’armes létales ou non tel que le flashball ou tazer !