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92 – CLAMART : La vidéosurveillance débarque en force

Coup d’envoi cette semaine à Clamart pour la mise en place de la vidéosurveillance. D’ici à la fin de l’année, 41 caméras vont quadriller la ville. Parmi elles, 14 installées dans le parc de logements sociaux, trois aux 3 F et onze sur les sites de Clamart Habitat. Les deux bailleurs ont signé en début de semaine une convention avec la ville pour participer au financement. Cette phase d’attaque devrait coûter 1,4 M€, avec 298 000 € de subventions attendues de l’Etat et 150 000 € espérés du département.

 

Et la municipalité ne compte pas s’arrêter là : elle a prévu d’installer au moins 67 caméras pour son premier plan de déploiement. Toutes reliées aux écrans du centre de supervision urbaine (CSU) de la police municipale au Pavé-Blanc, elles vont couvrir les différents quartiers. Entrées et sorties de ville, près des écoles (dont sept au campus Trivaux-Garenne), dans les lieux commerciaux…

 

Un plan qui pourra évoluer au fur et à mesure des implantations, selon leur efficacité. Et s’enrichir : d’autres déploiements sont déjà prévus pour atteindre au final la centaine de caméras.

 

Le maire (LR) Jean-Didier Berger, qui a déjà armé sa police municipale et doublé le nombre de ses agents, défend son dispositif : « Il n’y a pas d’outils permettant d’atteindre zéro criminalité, zéro délinquance, mais chacun règle une partie du problème », explique l’élu. Qui cite aussi « prévention, culture, éducation, rénovation urbaine avec mixité sociale » pour résoudre les trois problèmes principaux qu’il identifie dans sa ville : troubles à la tranquillité, atteintes à la sécurité des personnes et des biens et régulation des flux de circulation.

 

Un programme qui ne fait pas l’unanimité. « J’ai toujours dit que j’étais favorable à une utilisation adaptée des caméras sur certains points sensibles, mais ce dispositif-là est complètement disproportionné, proteste le conseiller municipal PS Pierre Ramognino. Il est extrêmement coûteux et d’une utilité qui reste à démontrer à Clamart où tous les rapports montrent que la situation sécuritaire n’a rien d’alarmant. » « C’est un pur effet d’annonce, de la communication qui surfe sur le sentiment d’insécurité », insiste l’opposant, qui dénonce « les coupes déjà effectuées au niveau de l’éducation et la culture pour financer le budget sécuritaire ».

  Le Parisien

source : http://www.leparisien.fr/espace-premium/hauts-de-seine-92/la-videosurveillance-debarque-en-force-25-06-2016-5911463.php
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