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SNPM Syndicat National des policiers Municipaux

95 – Cergy La possibilité d’une arme

Après les attentats, l’armement de la police municipale en réflexion.

30/11/2015 à 18:49 par Jérôme Cavaretta

«Je suis conscient que la situation a évolué depuis le 13 novembre, la réflexion est engagée, c’était normal de le faire», confie le maire Ps de Cergy, Jean-Paul Jeandon.
«Je suis conscient que la situation a évolué depuis le 13 novembre, la réflexion est engagée, c’était normal de le faire», confie le maire Ps de Cergy, Jean-Paul Jeandon.

La France est en guerre et la question de l’armement de la police municipale de Cergy se pose à nouveau. Avec insistance. Jusqu’ici inflexible sur l’armement de ses 33 policiers municipaux, le maire Ps de Cergy, Jean-Paul Jeandon, pourrait changer son fusil d’épaule. En début de semaine passée, l’élu socialiste et son adjoint à la sécurité, Michel Mazars, ont rencontré les policiers municipaux afin d’entendre leurs revendications aux lendemains des attentats qui ont ensanglanté Paris et Saint-Denis.

Niveau de risque

Face à la menace terroriste, les représentants de la Pm cergyssoise ont déposé sur le bureau du maire deux doléances. La première, achat de deux gilets pare-balles lourds pour les deux policiers chargés de monter la garde devant l’hôtel de ville, sera rapidement satisfaite.

La seconde, le droit de porter une arme à la ceinture, sera soumise à réflexion. Ce qui est déjà une première victoire pour les municipaux cergyssois. «Je suis conscient que la situation a évolué depuis le 13 novembre, la réflexion est engagée, c’était normal de le faire. Nous allons regarder quelle est leur fonction. Est-ce qu’elle se rapproche de celle de la police nationale? Si leur fonction est identique à celle de la police nationale, je reverrai ma position. On évaluera également le niveau de risque auquel ils sont exposés», explique le maire.

Si sur le fond Jean-Paul Jeandon considère toujours que «la sécurité est une responsabilité de l’État et une fonction régalienne», les attentats ont semble-t-il quelque peu bousculé ses certitudes. La réflexion autour de la possibilité d’une arme sera étalée sur trois mois. On saura fin février si la police municipale cergyssoise sera autorisée à prendre les armes, elle qui ne peut jusqu’ici compter que sur son simple tonfa.

 

source : http://www.gazettevaldoise.fr/2015/11/30/la-possibilite-d-une-arme/

 
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