Je viens d’achever la lecture d’un petit livre que notre Président devrait lire avant de structurer l’islam de France comme il vient de nous l’annoncer. Il s’agit de la Stratégie de l’action islamique culturelle à l’extérieur du monde islamique que l’écrivain Bernard Chupin vient de faire éditer à l’Atelier Fol’fer sous le titre Demain l’islam en France. Ce document, élaboré par l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture, et adopté par la neuvième Conférence islamique au sommet de Doha en 2000, est resté méconnu jusqu’à ce que Bernard Chupin nous le présente dans sa traduction française officielle. C’est un mode d’emploi destiné aux musulmans afin d’atteindre le but de Mahomet : que l’Oumma soit la maîtresse du monde. Si nos gouvernants laissent cette stratégie se mettre en place, le monde tel que nous le connaissons depuis le Christ sera une anecdote de l’histoire humaine.
« La présence islamique n’est plus passagère et temporaire mais une réalité vivante et établie… Le facteur démographique a eu un grand impact, peut-on lire dès les premières pages. .. L’islam est une civilisation qui unit le temporel et le spirituel. »
Les auteurs de cette stratégie parlent bien d’une civilisation et non plus d’une religion. La différence est primordiale. Une civilisation islamique opposée à la civilisation occidentale : la nôtre.
Quelques concessions sont faites. Temporairement. Comme celle de « respecter les sociétés laïques qui ont toléré l’islam en leur sein » ou celle de « condamner les actions commises par des musulmans irresponsables ».
Le texte décline ensuite tout ce qu’il advient de faire pour que les immigrés musulmans ne puissent pas s’intégrer ni adopter notre mode de vie. « Il faut les protéger contre l’aliénation et l’intégration négative. »Tout doit contribuer à leur permettre de conserver leur « spécificité culturelle dans le cadre du droit à la différence ». Quant à l’école, elle ne doit pas permettre aux élèves musulmans « de se laisser assimiler et se fondre dans l’autre »… « Les 7 millions d’enfants en âge de scolarisation nés en Europe doivent avoir la volonté de servir l’islam en premier lieu. »
Nos 17 députés musulmans entrent parfaitement dans le cadre de la stratégie puisqu’il faut obtenir le maximum de sièges dans les Parlements : « Le temps viendra où les musulmans élaboreront de nouvelles lois favorables à la charia. »
Il faut que les programmes pédagogiques rendent l’islam plus visible, la langue arabe plus enseignée. Limiter l’immigration n’est pas envisageable car elle encourage le prosélytisme, les mariages mixtes, les conversions, et grâce à elle, « les racines islamiques s’enfoncent de plus en plus profondément dans l’Occident, et c’est irréversible malgré de farouches oppositions ».
Pour arriver à ces fins, tout doit être fait pour donner une image positive de l’islam. Il faut « donner une image correcte, réelle et sympathique qui nous aidera à construire une société islamique pure et saine ».
Un Conseil supérieur a donc été créé afin d’éclairer l’opinion publique par des moyens médiatiques propres. Un Institut académique international formera les journalistes et présentateurs musulmans.
Le deuxième chapitre du livre détaille les programmes qu’il faut appliquer dans tous les domaines. Est donné en exemple l’enseignement : « Il est regrettable que les manuels scolaires ne présente pas l’islam comme il le mérite. » Il est donc préconisé d’envoyer les enfants dans une École islamique privée financée en partie par les pays d’accueil. Mais il est aussi envisagé de créer une sorte de gouvernement mondial islamique qui divisera l’Europe en trois zones.
Bernard Chupin termine par un cri d’alarme : « Notre aveuglement est un chef-d’œuvre du génie islamique : le suicide librement consenti de l’Occident. » Face à cette stratégie, que va nous proposer Emmanuel Macron ?