Depuis lundi, et jusqu’aux grandes vacances estivales, trois écoles primaires de Nice ont un policier posté dans l’établissement. Ces policiers assurent une surveillance permanente via des écrans installés dans un local spécifique et reliés aux abords de l’école, mais ils n’auront pas d’arme de service.
Pour les enfants, comme Emma, 10 ans, les premiers instants avec un policier sont impressionnants. Après une première journée sous les yeux d’une policière municipale, la jeune fille en classe de CM1 ressort finalement rassurée:
« Je me suis dit qu’elle pouvait nous apprendre plus de choses, à mieux nous cacher, plus rapidement et à ne pas faire de bruit ».
Une expérimentation qui pourrait être généralisée à la rentrée
Surveiller les entrées et les sorties, faire de la prévention mais surtout réagir rapidement en cas d’attaque: ce sont les missions confiées à ces policiers. Pourtant, pour Elodie Roux, secrétaire général Force ouvrière des agents territoriaux de Nice, les policiers n’ont rien à faire dans une école.
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« Un policier municipal, pour mettre en sécurité ou protéger les enfants, il est plus efficace dehors, lorsqu’il est avec des collègues et lorsqu’il est armé. Un policier seul à l’intérieur n’est pas aujourd’hui reconnu comme un dispositif sécuritaire »
Ces trois établissements ont été sélectionnés pour leurs mode de fonctionnements et leurs typologies différents: l’un est en REP+, l’un en centre-ville et le dernier sur les collines de la ville. Cette expérimentation pourrait être généralisée à la rentrée.