Croisements, panneaux STOP, feux tricolores… On se dit tout de suite « aïe aïe aïe », pas évident pour des écoliers. Hé bien non ! Détrompez-vous. Il suffit de voir circuler les élèves de CM2 sur la piste de l’école Jean Jaurès pour comprendre qu’il s’agit d’un jeu d’enfants. « Ils s’en sortent très bien« , nous dit le brigadier-chef Antony Cantini, de la police municipale de Martigues. « L’erreur la plus fréquente, c’est l’arrêt absolu au stop. Souvent le premier le respecte, mais lorsque son camarade arrive derrière… C’est rare qu’il s’arrête, il le voit passer alors il s’engage immédiatement, sans regarder à droite ni à gauche« . Or ce qui est valable pour les uns, l’est aussi pour les autres, n’est-ce pas ? Parents, oui, c’est bien vous qui êtes visés par cette remarque, voire par le dispositif dans son ensemble. « C’est le but« , reprend le policier. « À travers l’éducation que nous donnons aux enfants, on envoie un message aux parents. Notamment sur l’utilisation du portable, qui n’est plus seulement porté à l’oreille, mais aussi sur les genoux pour envoyer des textos« . Un message d’autant plus efficace qu’il est appris en s’amusant. D’ailleurs pour motiver encore plus les écoliers, une évaluation réalisée au travers d’un questionnaire et de l’exercice pratique permet de récompenser les meilleurs d’entre eux lors d’une remise des prix en fin d’année scolaire.

En vidéos, regardez l’interview d’Antony Cantini, brigadier-chef de la police municipale de Martigues, ainsi que les réactions des enfants qui ont participé.
(Interviews et images de Rémy Reponty)