Moustik, chien policier à Saint-Clément-de-Rivière
À défaut de pouvoir embaucher un agent, la mairie de Saint-Clément-de-Rivière (Hérault) a recruté un chien au sein de sa police municipale.
Saint-Clément-de-Rivière, France
Un pelage fauve, une tête noire. Moustik, berger belge malinois de 17 mois, est la dernière recrue de la police municipale de Saint-Clément-de-Rivière. Un chien adopté quatre mois plus tôt par le chef de poste, le brigadier Ludovic Lanco. « Le projet initial était d’augmenter l’effectif, mais ça n’a pas été possible à cause des restrictions de budget ». Le brigadier-chef, lui même maître de chien, a donc proposé d’adopter et d’intégrer un « auxiliaire canin » plutôt qu’un agent.
Il forme, éduque, dresse Moustik, qui le suit partout comme son ombre. Équipier le jour, « il est comme un enfant à la maison, il vit avec ma famille, on est ensemble 24 heures sur 24. » La mairie prend en charge les frais vétérinaires et la nourriture. Le chien, lui, est précieux tant pour les missions de surveillance que de recherche. Il a récemment permis de retrouver une personne disparue 40 heures plus tôt de la clinique de la Lironde. C’est aussi un soutien précieux sur le terrain pour la sécurité des policiers.
« Il ne va pas faire d’administratif mais il est opérationnel sur le terrain ». Le brigadier chef Ludovic Lanco
Les communes de Vendargues, Castelnau-le-Lez ou Teyran ont déjà intégré des chiens dans leur police. De plus grandes villes aussi: Nîmes et Perpignan par exemple. « Beaucoup de communes entament cette réflexion, parce que l’État nous donne de plus en plus de missions. Les chiens permettent un renfort à moindre coût », conclut Ludovic Lanco.
Rencontre avec Moustik et son maître.