Stationnement. Les mises en fourrière ont augmenté de 35 % l’an dernier

1 083 véhicules ont été mis en fourrière à Lorient, en 2017, soit 261 de plus qu’en 2016. Mais pas de gros bénéfices pour autant.

2017 aura été une bonne année pour les enlèvements de véhicules. Sans doute moins pour les automobilistes qui auront dû aller récupérer leur voiture en fourrière (7, rue du Commandant-Prieur). Ils ont été 1 083 concernés, contre 822 l’année précédente. Une hausse qui se confirme autant sur les enlèvements de la Police municipale (419) que sur ceux réalisés par la Police nationale (664). L’activité fourrière a représenté un chiffre d’affaires de 113 798 € (+8 %) pour la société Dépannage Automobile du Morbihan (D.A.M), délégataire pour la Ville depuis la fin de la régie en 2013.

C’est d’ailleurs à cette même société que la municipalité a décidé de confier le nouveau contrat de cinq ans, à partir du 1^er juillet 2018 et pour cinq ans. Le rapport d’activité de l’année écoulée sera présenté en conseil municipal, ce jeudi 28 juin.

Cette hausse des enlèvements de véhicules est-elle liée à la réorganisation des zones de stationnement, avec une zone bleue élargie au centre-ville, depuis mai 2017 ? Pas de commentaire dans le rapport d’activités, mais le lien de cause à effet paraît acquis.

La fourrière n’est pas une activité lucrative. La Ville n’y gagne rien !

La fourrière n’est pas forcément une affaire très rentable pour autant. Malgré des rentrées financières en hausse, les charges d’exploitation restent importantes. Pour 2017, le résultat net est toujours négatif, avec -3 180 €, même s’il est en nette amélioration par rapport à 2016 et ses – 20 294 €. La délibération rappelle bien que « le délégataire assume le risque économique de la gestion de la fourrière automobile, sa rémunération était assurée par les frais de fourrière perçus auprès des propriétaires de véhicules ». Neuf salariés, qui travaillent par ailleurs sur le dépannage classique, sont affectés par la D.A.M. à un service assuré 24 heures sur 24 heures et sept jours sur sept.

Lors du conseil municipal du 25 avril 2018, le maire de Lorient Norbert Métairie avait été catégorique : « La fourrière n’est pas une activité lucrative pour la Ville. Elle n’y gagne rien et c’est même plutôt une charge ! ».

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