Lyon : La pratique du « chemsex » aurait causé une vingtaine de décès en moins d’un an.
Une vingtaine décès liés au « chemsex » seraient intervenus à Lyon ces dernières années.
Après s’être installé dans les capitales européennes il y a quatre à cinq ans, le « chemsex » est arrivé à Lyon.
Sexe sous drogue
Le phénomène se développe parmi la communauté gay. Il s’agit d’une pratique que l’on peut traduire par « sexe sous drogue ». Les « chemsexeurs » se retrouvent grâce à des applications de rencontre dans des lieux privés pour des « marathons du sexe » qui durent parfois plusieurs jours.
Les professionnels de santé s’inquiètent
Les professionnels de santé ont tiré la sonnette d’alarme devant la hausse inquiétante des intoxications et overdoses. Depuis septembre 2017, une vingtaine de décès liés à cette pratique auraient été recensés dans la région lyonnaise.
Alerte sanitaire
Les autorités de santé s’inquiètent également de la circulation au-delà de la communauté gay de GHB, la drogue du violeur.
Un message d’alerte sanitaire a été diffusé aux services d’urgence, aux Samu et aux centres 15 par la Direction générale de la santé, rapporte Le Progrès.