Val-de-Marne : 2 mois après sa sortie de prison, il est accusé d’un viol avec actes de torture et de barbarie.
par C. Laudercq et R. Lefras
Connu pour de multiples braquages dans l’Essonne, l’homme était sorti de prison le 18 mai dernier. Ce dernier doit être déféré ce vendredi.
Le mis en cause de 37 ans dont la famille est très connue des policiers de Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne) n’a pas tardé avant de refaire parler de lui. L’homme n’aurait d’abord jamais respecté la mesure judiciaire qui l’obligeait à pointer après sa sortie de prison de Fresnes, au service pénitentiaire d’insertion et de probation de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) raconte Le Parisien.
Malgré ce non-respect, aucune fiche de recherche n’avait été attribuée au suspect. Une décision que le parquet de Créteil contacté par le journal francilien, n’a pas souhaité commenter.
Il viole une femme durant un cambriolage
Deux mois jour pour jour après sa sortie de prison, l’homme a cambriolé un appartement situé dans la cité des Larris, à Fontenay-sous-Bois. Il a alors été surpris par l’habitante âgée de 54 ans, qu’il a violé, en commettant des actes de torture et de barbarie. Avant de partir, le suspect a forcer sa victime a s’asperger d’eau de javel dans le but d’effacer toute trace de son ADN.
Placé en garde à vue puis remis en liberté
L’homme va faire parler de lui dès le lendemain. Il était assis dans la voiture qui a refusé de se soumettre à un contrôle de police, à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), le 19 juin. Son grand frère au volant était à ce moment là sous le coup d’une procédure judiciaire pour conduite sans permis et mise en danger de la vie d’autrui. Ce dernier a refusé de s’arrêter et a pris la fuite une seconde fois à bord de son véhicule BMW X6, alors que les policiers ont ouvert le feu. Un véhicule qui sera retrouvé quelques kilomètres plus loin, sur le toit. Le conducteur s’est volatilisé.
Placé en garde à vue, le petit frère qui s’est rendu au policier a donné une fausse identité aux fonctionnaires. Celle d’un autre membre de sa famille. Le véhicule en fuite était pourtant à son nom indique Le Parisien. A ce moment là, les enquêteurs ne sont pas informés des faits de viol qu’il a commis la veille. Le suspect est alors remis en liberté.
L’ADN a parlé
Plusieurs semaines plus tard, les relevés des traces ADN sur la scène de viol dans l’appartement de Fontenay ont porté leurs fruits. Les enquêteurs du SDPJ 94 ont identifié l’auteur de ces faits : il s’agit de l’homme de 37 ans, sorti de prison deux mois plus tôt.
Le mis en cause a finalement été interpellé par la BAC de Fontenay ce mercredi vers 13 heures, après avoir tenté de prendre la fuite. L’homme devrait être déféré ce vendredi pour viol avec actes de torture et barbarie, ainsi que séquestration.