La présence humaine pour plus de sécurité
Lors du dernier conseil municipal, Joseph Carles, maire de Blagnac, a été interpellé par l’opposition sur la sécurité. «Vous constaterez le 2 juillet que l’humain est plus efficace que la vidéo», avait-il répondu. Explications.
Comment définissez-vous la sécurité ?
C’est le résultat d’une qualité de vie, dont l’obtention doit s’équilibrer entre prévention et répression. Par exemple, nous avons demandé au bailleur social Promologis de compléter les équipements de surveillance qu’il déploie dans ses locaux par l’embauche de deux médiateurs expérimentés qui auront pour vocation, à partir du 1er septembre, de travailler en soirée avec nos équipes d’animation pour identifier les jeunes susceptibles d’être déscolarisés ou d’adopter des comportements porteurs d’incivilités. Une démarche que je souhaite étendre à toute la ville. Ils accompagneront les jeunes, avec d’autres associations, vers des animations sportives, culturelles ou de soutien scolaire, comme l’ont déjà effectué l’association Rebonds pour le rugby ou encore le club de savate pour la boxe française.
D’autres lieux où la présence humaine est initialisée ?
Oui, tous les soirs depuis début juillet, une équipe de deux vigiles effectue des rondes rue Lavoisier et sur la place des Marronniers, jusqu’à 22 heures, avec la présence d’un chien dans leur véhicule, des lieux qui peuvent présenter un risque pour la tranquillité publique. Tout comme nous avons renforcé la présence de médiateurs à la piscine, un l’an dernier, deux cette année, pour faire face aux incivilités et conduites inadaptées.
Avez-vous d’autres projets ?
Nous conduisons un travail de réflexion autour des missions de la police municipale. Avec désormais 47 caméras de vidéo protection disséminées dans la ville, nous allons prochainement disposer de notre propre centre opérationnel de visionnage implanté dans nos locaux, dont une équipe pluridisciplinaire aura la charge, en liaison avec la police municipale et la police nationale. L’objectif est bien d’améliorer notre réactivité, pour diminuer les atteintes au vivre ensemble.