Les forces de l’ordre ont été alertées par de nombreux internautes de la diffusion de cette vidéo sur les réseaux sociaux. La victime a pu être identifiée tandis que les quatre auteurs de ce viol en réunion sont recherchés.
La scène est insoutenable. Sur ces trois séquences qui ont été filmées avec l’application Snapchat, puis diffusées sur Twitter, on aperçoit une jeune fille visiblement alcoolisée, être déshabillée et violée par quatre hommes.
Des faits qui se sont déroulés sur le parking de la boite de nuit « Le Carpe Diem » à Balma, dans la banlieue de Toulouse, dans la nuit de samedi à dimanche selon les premiers éléments de l’enquête.
« Les gars, chacun son tour ! »
Les cris de la victime sont audibles. « Arrête de filmer, c’est un viol (…) c’est un viol, c’est un viol » crie un témoin. « Laissez-moi seul, il faut que je lui règle son compte » déclare l’un des agresseurs. « Les gars, chacun son tour ! » dit un autre.
La brigade numérique de la gendarmerie basée à Rennes, et la plate-forme Pharos implantée au siège de la direction centrale de la police judiciaire ont été alertées ce lundi après-midi par les utilisateurs des réseaux sociaux, après la diffusion de la vidéo sur Twitter notamment.
Un tweet de la Police Nationale a indiqué que les « services compétents ont été saisis ». Plusieurs tweets contenant la vidéo ont été bloqués dans les heures suivantes.
La victime de 19 ans a été identifiée
Une amie de la victime s’est présentée au commissariat central de Toulouse pour dénoncer les faits mais également apporter d’autres images aux enquêteurs. La victime a pu être identifiée. Âgée de 19 ans, elle est originaire d’Albi (Tarn) et n’a pas encore été entendue. Cette dernière a toutefois été auscultée par les médecins légistes de l’institut médico-légal de Rangueil ce mardi.
Les auteurs de ce viol en réunion n’avaient pas encore été identifiés ce mardi après-midi indique France 3, tout comme les personnes se trouvant à proximité des faits, qui n’ont réalisé semble-t-il, aucune action pour mettre fin au crime et qui pourraient donc être poursuivies elles aussi.
Plusieurs photos des quatre auteurs présumés ont par ailleurs été diffusées sur les réseaux sociaux. Une enquête pour « viol en réunion » a été ouverte a annoncé le parquet de Toulouse.