La première pierre de la mosquée Rahma est posée
C’est sur la place de la Réunion de Toulouse qu’ont été invité, hier, de nombreux habitants du quartier à la pose de la première pierre du futur édifice cultuel musulman. C’est en présence de Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, de l’Imam Hadj Moktar, de Abdelhamid Ahmed Khodja, consul d’Algérie à Toulouse et de nombreux élus de la ville et de la région que s’est déroulée cette cérémonie.
Dans la foule, il y a Ahmed, un retraité à la voix douce, il nous présente une bouteille d’eau et une assiette de pâtisseries. Bien entendu, nous attendrons la fin du prêche pour y goûter. Pendant ce temps, Abdel traduit les paroles de l’imam, le message de paix et d’espoir. Il se félicite de voir autant d’élus venus les encourager pour que cette nouvelle mosquée Rahma Faourette-Bagatelle soit plus belle. «Les musulmans (environs 900 personnes), explique Abdel, prient dans la cave située au 59 rue de la Faourette depuis le 19 novembre 1982.
C’est donc une véritable lueur d’espoir que de voir enfin ce projet éclore. C’est l’un des plus anciens lieux de prière musulmans de Toulouse. Avant l’installation de ce lieu de prière dans les années quatre-vingt, l’ex-prêtre de l’Eglise Saint-Esprit avait aménagé un espace provisoire pour la première génération de musulmans (les chibanis).» Plus tôt, dans l’après-midi, l’Imam avait procédé à une première prière sur ce lieu. Un long moment de réflexion avait suivi. Les fidèles se sont ensuite agenouillés et se sont prosternés le front contre le sol.
«Nous sommes des Français comme les autres, n’a pas pu s’empêcher de préciser Abdel, c’est indispensable de le rappeler.» La cérémonie de dépose de première pierre s’est déroulée dans l’émotion de la communauté. «C’est un peu notre maison que l’on va construire et nous avons financé ce nouveau bâtiment et le financeront jusqu’à la dernière pierre, a conclu Abdel.»
Selon la préfecture de police, 144 personnes ont été placées en garde à vue à Paris et en proche banlieue en marge de l’acte V des Gilets jaunes.
Source AFP
Cent quarante-quatre personnes ont, au total, été placées en garde à vue samedi 15 décembre à Paris et en proche banlieue en marge de l’acte V des Gilets jaunes dans la capitale, selon un bilan actualisé de la préfecture de police dimanche matin. Dès samedi soir, le parquet de Paris indiquait toutefois que plusieurs dizaines de gardes à vue avaient déjà été levées.
Selon le dernier bilan fourni par la préfecture, 179 personnes au total ont été interpellées, et 9 blessés légers ont été recensés. Ce chiffre, important au regard d’une manifestation classique en France, est toutefois nettement inférieur au millier d’interpellations, un record, recensé le samedi précédent. Ce 5e samedi consécutif de mobilisation des Gilets jaunes contre les taxes et pour plus de pouvoir d’achat a été marqué par une forte baisse du nombre de manifestants à Paris et en région, et du nombre d’incidents, contrastant avec les violents heurts des semaines précédentes.
Samedi, à 19 heures, le ministère de l’Intérieur avait comptabilisé 66 000 manifestants dans toute la France, soit deux fois moins que les 126 000 recensés la semaine précédente à la même heure.