Les policiers municipaux sont intervenus deux fois mercredi 8 juin sur le cours Gambetta.
Les étals des vendeurs à la sauvette seraient presque devenus une institution le long du cours Gambetta, si leur activité n’était pas entièrement illégale. Et si elle ne provoquait pas sporadiquement quelques pugilats entre marchands lorsque le trottoir devient trop étroit. La lutte contre ce petit commerce non déclaré s’opère quotidiennement par les forces de l’ordre. Mercredi 8 juin, une nouvelle intervention ciblée avait été programmée par les policiers municipaux, en coordination avec ceux de la direction départementale de la sûreté publique. La cinquième en trois semaines.
Contraventions dressées
D’abord aux alentours de midi, une vingtaine de camelots a été délogée et la marchandise saisie. Selon nos informations, il s’agissait essentiellement de fripe. L’un d’eux a été interpellé en possession d’une quarantaine de cartouches de cigarettes. En fin d’après-midi mercredi, une seconde opération « coup-de-poing » a été conduite par plusieurs équipages de police municipale (une dizaine d’agents) et un de police nationale, toujours sur le cours Gambetta. Comme si de rien était, le trottoir s’était naturellement repeuplé après l’action matinale.
À l’arrivée des forces de l’ordre, la plupart des vendeurs se sont envolés telle une nuée de moineaux, avec leur bric-à-brac fait de fruits et légumes, matériel électrique usagé ou vêtements de deuxième, voire troisième main. Quatre personnes ont toutefois été interceptées et remises à la police nationale. Toutes auront droit à une convocation devant le tribunal correctionnel pour ce délit. La police a récupéré environ 5 m3 de denrées. Celles qui sont périssables devraient être remises à des associations caritatives. Les autres devraient être détruites.