Plan canicule: la première alerte de l’été déclenchée avec succès à Toulon
La ville de Toulon et le CCAS ont procédé à l’envoi de messages vocaux aux personnes fragiles dans le cadre d’une journée test nationale du plan canicule 2014.
Mission accomplie pour la journée test du « Plan canicule ». Jeudi, membres du centre communal d’action sociale (CCAS), personnel de la mairie, sécurité civile communale et des policiers municipaux étaient réunis en mairie. Le dispositif national s’applique du 1er juin au 31 août. Il est encadré par le CCAS et le Centre local d’information et de coordination (Clic), chargé de répertorier les personnes « vulnérables ».
Éviter une nouvelle catastrophe
Été 2003, la canicule avait causé la mort de près de 15 000 personnes entre le 4 juillet et le 18 août. Depuis, la loi du 30 juin 2004 impose qu’un dispositif de veille et d’alerte canicule soit mis en place dans les villes. L’alerte est déclenchée au bout de trois journées consécutives à plus de 35 °C et trois nuits d’affilée à plus de 21 °C. « Depuis 2003, on dispose des moyens de prévention. On est prêts à faire face à une éventuelle canicule », assure Dominique Andreotti, adjoint délégué à la solidarité à la mairie et vice-présidente du CCAS de Toulon.
Le mot d’ordre de cette journée test est « prévention ». Dès 9 h, un logiciel vocal a transmis un message (transcription ci-contre) à près de 250 personnes répertoriées par le CCAS. « Avec ce système, on touche un maximum de personnes en un rien de temps », se félicite Dominique Andreotti.
Lors de cette journée ce message test a aussi été diffusé aux personnes aidantes (famille, voisins, amis des personnes vulnérables), et aux professionnels de la santé, pour renforcer l’efficacité du dispositif.
À 12 h, une quarantaine de personnes n’avaient pas répondu à l’appel du serveur vocal, une seconde vague d’appels a donc été effectuée.
Dans l’après-midi, huit visites à domicile ont été effectuées par le Clic du CCAS de Toulon et la police municipale chez les personnes n’ayant pas décroché leur téléphone. Sur ces huit personnes, seules trois étaient absentes pour vacances ou sorties. Les cinq autres étaient malentendantes ou fatiguées. Plus de peur que de mal, en attendant la prochaine vague de chaleur.