La préfecture avait respecté à la lettre les mesures de sécurité renforcées pour que le premier tour de l’élection présidentielle se déroule dans de bonnes conditions. Aucun incident n’a émaillé dimanche le scrutin.
Au Puy-en-Velay, plus précisément dans la circonscription relevant de la compétence du commissariat, deux patrouilles, dont une de la BAC (brigade anticriminalité) ont tourné toute la journée, en permanence, allant d’un bureau de vote à l’autre.
Les policiers patrouillaient en binômes, l’un des deux fonctionnaires étant équipé d’un pistolet-mitrailleur. De son côté la police municipale du Puy, armée elle aussi, patrouillait de la même manière. Les fonctionnaires avaient reçu mission de s’enquérir auprès des présidents des bureaux de vote si tout allait bien. Il leur était en revanche interdit de pénétrer armés à l’intérieur des bureaux (sauf en cas de nécessité absolue). Les présidents de chaque bureau de vote avaient été sensibilisés. Il leur était demandé en cas de problème ou d’intrusion d’une personne suspecte de composer immédiatement le « 17 ». Pour Laurence Bouilhol, élue en charge d’un des bureaux du Puy Michelet : « Cette présence est rassurante. Pour notre part, nous ouvrons l’œil, plus qu’avant ». Les électeurs semblaient eux aussi tranquillisés par cette présence discrète des forces de l’ordre. Pour Pierre, rencontré à la sortie de la maison pour tous de Brives-Charensac où il venait d’accomplir son devoir citoyen : « La présence de la police ne me dérange pas, au contraire. Elle est dissuasive ». La même organisation, avec surveillance mobile avait été adoptée par la gendarmerie. Les effectifs de gendarmes étaient renforcés. Les 324 bureaux de vote de la Haute-Loire étaient bien gardés.
Philippe Suc