La vidéo-protection se déploiera en zone industrielle puis Grande rue
Outre un vaste projet complémentaire de 6 à 12 éoliennes à Chamole, le conseil municipal du 19 mai a débattu de sécurité publique.
Publié le : 27/05/2017 à 19:50
Poligny, sécurité, vidéoprotection, caméras
La zone industrielle sous vidéo-protection
Deux camions volés chez Monts et terroirs (dont un retrouvé juste avant la frontière polonaise), et une épidémie de vols ces deux dernières années : pour les entreprises de la Z.I. il fallait faire quelque chose. « Une quinzaine d’entre elles se sont équipées d’une vidéo-protection interne » selon Dominique Bonnet, mais la commune a diligenté le cabinet d’études Vidéoconcept pour une protection complémentaire sur la voie publique. But de la manœuvre : voir de jour comme de nuit les flux de véhicules circulant dans la Z.I. Pour cela, six caméras fixes (mais mobile à 360°) seront installées dans le périmètre de la zone. Le local technique de visionnage a fait débat : « Il en existe déjà un sous le parking Weber, un autre à la piscine, un autre au sein des services techniques, etc. Il semble judicieux de centraliser ces données dans un seul local technique sis au bureau de police municipal » a exposé Dominique Bonnet. Le conseil l’a suivi, à l’exception des élus de la minorité. Un relais sera donc installé sur la Collégiale pour ce faire, les travaux s’élèveront au total à 72.070 €.
Des preuves d’efficacité
Une somme excessive pour la minorité municipale, qui a évoqué une efficacité insuffisante. Dominique Bonnet a rétorqué que les caméras avaient fait leurs preuves : « Les gendarmes les visionnent souvent, lorsqu’il y a eu un délit.
Avant, il y avait des vols de voitures, des fleurs et des barrières arrachées au parking Weber ».
Tout cela semble rentré dans l’ordre. Première ville du Jura à avoir installé des caméras (après Morez), Poligny semble bien vouloir continuer sur cette voie. Après la Z.I., viendront sans doute le tour de la Grande rue et de la place des déportés. Pour conclure, Dominique Bonnet a rappelé que « les vidéos ne sont pas visionnées en permanence », contrairement aux villes ayant opté pour la vidéo-surveillance.
Une police municipale mieux équipée
Trois gilets pare-balles et une caméra « embarquée » : le contexte national lié au terrorisme et à l’insécurité rejaillit dans la capitale du Comté, dans une toute autre mesure. Les policiers, confrontés à certaines incivilités ou agressions, ont fait la demande de cette caméra qui enregistrera les faits et gestes lors de leurs interventions. But du jeu : recueillir des preuves en « live », mais aussi sans doute dissuader les fauteurs de troubles de hausser le ton. Pour Dominique Bonnet, maire : « Il s’agit de faire un test durant un an ». Le conseil a voté l’acquisition de cette première caméra pour un montant de 307 € HT, et le renouvellement de trois gilets pare-balles pour un montant total de 1625 € HT.
Stéphane Hovaere
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