Près de cinquante de kilos de cannabis enterrés, découverts par un promeneur

Belle affaire que celle mise à jour hier matin par la police municipale de Carcassonne, avec «la saisie» de plus de quarante kilos de résine de cannabis dissimulée dans des récipients étanches enterrés sous quelques centimètres de terre. Selon nos informations, les services de la police municipale de la Ville ont été informés hier matin par un témoin qui œuvrait dans un sous-bois proche de la cité médiévale – entre une vigne et un chemin, du côté de Sainte-Croix plus précisement –, avec un détecteur de métaux.

Un loisir toujours visiblement couru de nos jours, lors duquel cette personne lambda n’est pas tombée sur de l’or ou du métal précieux, mais sur des seaux et des glacières remplies de savonnettes de résine de cannabis. Une bonne quarantaine de kilogrammes, toujours d’après les renseignements que nous avons pu obtenir, pour une valeur marchande estimée à la revente à plus de 30 000 €.

20 kg à Narbonne en fin d’année 2016

Sur le sujet, la police municipale n’ayant pas les compétences judiciaires requises pour ce genre de découverte stupéfiante, ce sont leurs homologues du commissariat qui se sont emparés du «bébé» en prenant la relève pour les constatations, les recherches et les prélèvements nécessaires à l’enquête. Des investigations qui sont pour l’heure confiées aux fonctionnaires carcassonnais, lesquels pourraient être rapidement dessaisis, si le parquet en décide ainsi, par les policiers de l’antenne perpignanaise du SRPJ de Montpellier.

En l’état actuel, l’enquête de police suit son cours pour retrouver la trace du propriétaire de cette drogue. Mais cette affaire rapelle curieusement une découverte tout aussi stupéfiante qui avait été faite en octobre dernier à Narbonne par le nouveau locataire d’un garage : il était tombé nez-à-nez avec une valise contenant pas moins d’une vingtaine de kilos de cannabis.

Depuis plusieurs mois, si l’accent reste porté sur la lutte contre l’insécurité routière, les opérations contre les trafics de produits stupéfiants n’ont cessé de se succéder, que ce soit en zone de gendarmerie ou de police.