251 interventions depuis le 1 er janvier à Saint-Maixent

Hier, cinq militaires de la brigade territoriale autonome de Saint-Maixent-l’Ecole (BTA), dont un réserviste et deux vététistes, effectuaient leur patrouille quotidienne. « De jour mais aussi la nuit dans le cadre de la surveillance du territoire nous effectuons ce type de mission, explique le capitaine Martin. Ces patrouilles ont pour but la prévention de la délinquance mais aussi le maintien d’un contact permanent avec la population, les commerçants et les chefs d’entreprise. » Outre l’aspect prévention, cette présence et cette connaissance du territoire et de ses acteurs permettent la résolution de nombreux délits et de conflits plus ou moins graves mais qui peuvent toujours dégénérer.

Nombreuses violences intrafamiliales, fugues et tapages nocturnes

Depuis le 1^er janvier, les militaires de ce secteur ont effectué pas moins de 251 interventions sur la ville-centre de leur territoire de compétence. A chaque fois, l’intervention faisait suite à un appel du Centre opérationnel de la gendarmerie (Cog). Il a été suivi d’un engagement en hommes et en matériels. Il s’agissait de réponses à des accidents de la circulation, de secours à la personne ou de violences. « Dans la plupart des cas, nos hommes sont intervenus dans le règlement de violences intrafamiliales, de tapages nocturnes et de fugues. »
En plus des patrouilles régulières, les gendarmes sont aussi appelés à réaliser des opérations de contrôles sur réquisition du procureur de la République. Souvent dans le cadre du plan Vigipirate et de la lutte contre le terrorisme. Les contrôles sont alors réalisés sur personne avec la vérification des identités. Dans le cas des automobilistes, ce contrôle sera suivi d’une fouille du véhicule, le plus souvent de son coffre.

«  La vidéoprotection nous aide  »

Pour les patrouilles, la BTA peut recevoir le renfort de réservistes ainsi que celui du Psig (Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie). La BTA de Saint-Maixent comptabilise un effectif total de 26 gendarmes. Chaque interpellation pour violences a été suivie d’une convocation devant le parquet du tribunal correctionnel de Niort.
La videoprotection actuellement en place à Saint-Maixent-l’Ecole semble efficace. « En liaison avec la police municipale, elle nous aide dans notre travail au quotidien », affirme le capitaine Martin.

(1) Le secteur de compétence territoriale de la BTA de Saint-Maixent-l’Ecole s’étend sur 22 communes alentours, jusqu’à Augé, Exoudun et François, près de La Crèche.