La sécurité est une des priorités de la ville. Depuis trois ans, elle agit, notamment en été, pour faire face à la multiplication par dix de la population et à son lot de nuisances.
Une réunion sécurité est programmée chaque semaine en été, et une fois par mois en hiver. Elle rassemble les responsables de la police municipale, la gendarmerie, les sapeurs-pompiers, et la SNSM.
Affiner les procédures
« On aborde toutes les problématiques liées à la sécurité sur la commune dans tous les domaines, et en fonction des prérogatives de chacun », lance Roland Le Guennec, premier adjoint en charge des travaux et de la sécurité. Après un point sur les difficultés rencontrées au cours de la semaine précédente, que ce soit sur terre ou sur mer, les procédures sont affinées et les actions mises en place. « Le constat sur le mois de juillet est que, excepté quelques problèmes isolés, il est plus calme que les autres années, eu égard à la population présente », avance le premier adjoint.
11 agents de police en été
Les trois agents de police municipale titulaires sont renforcés de quatre personnes, du 1er mai au 30 septembre, et de quatre supplémentaires, du 1er juillet au 31 août. Ces renforts sont à la fois ASVP (agent de surveillance de la voie publique) et ATPM (assistant temporaire à la police municipale). Ce choix du double agrément permet une surveillance nocturne. Les équipes de la police sont donc présentes sur le territoire communal de 6 h à minuit, et travaillent en coordination avec la gendarmerie mobile qui, elle, veille toute la nuit. Chaque agent de police est équipé d’un moyen de communication, et deux caméras piétons sont utilisées par toute l’équipe.
10 caméras de surveillance
Autre dispositif de sécurité déployé par la ville : le réseau de nouvelles caméras de vidéosurveillance mises en place dans le centre-ville. Huit caméras sont opérationnelles depuis deux semaines, et deux autres vont être prochainement installées. Les agents de police vont être formés à l’utilisation de ce nouveau matériel, plus performant que le précédent, qui datait de 2008. « C’est un outil très appréciable, mais dont l’usage est réglementé et très précis. Seuls les agents assermentés ou qui agissent sur réquisition judiciaire peuvent visionner les films, suite à une constatation de délits comme les vols ou dégradations », souligne le premier adjoint