Depuis le 1er septembre, les policiers municipaux d’Auray sont dotés de deux caméras-piétons. Elles sont déclenchées après en avoir informé le public.
Elles sont fixées sur l’uniforme et déclenchées après en avoir informé le public. Depuis le 1er septembre, les six policiers municipaux d’Auray disposent d’un nouvel équipement : des caméras-piétons. Leur utilisation est « autorisée par arrêté préfectoral, avec information de la Cnil [Commission nationale de l’informatique et des libertés] », détaille Maurice Le Champion, conseiller municipal délégué au domaine public.
En France, le port de ce type de caméras a d’abord été expérimenté par les fonctionnaires de la police nationale et la gendarmerie à partir de 2012. Puis il a été étendu aux agents de la SNCF et de la RATP. Depuis décembre 2016, un nouveau cadre juridique ouvre le droit à l’expérimentation par les policiers municipaux, jusqu’au 3 juin 2018.
Le dispositif « va servir à enregistrer des interventions, décrit Maurice Le Champion. Les gens n’ont pas le même comportement quand une caméra filme ». Elles ont « un effet dissuasif », note Valérie Denoual. Au-delà, « quand cela se passe mal, c’est la parole de l’un ou de l’autre, poursuit Maurice Le Champion. Là, la vidéo sera à disposition des autorités. C’est valable dans les deux sens, pour les policiers et le public ».