Ils sont plusieurs à s’interroger, mariniers en tête, sur les réseaux sociaux. Qui se charge de la sécurité du festival, la nuit, quand ne reste que quelques grappes de passants parfois éméchés ?
Bien que la police nationale n’ait reçu pour l’heure aucune plainte pour des dégradations, la question de la sécurisation des quais, la nuit, se pose.
« On n’a pas eu de soucis jusque-là, réagit Olivier Geffroy, maire-adjoint d’Orléans, à la sécurité. Il y a une vingtaine de vigiles qui surveillent les quais la nuit, et deux patrouilles de la police municipale qui y passent. Mais on ne peut pas rendre le site hermétique. Comment feraient les riverains qui veulent rentrer chez eux ? Et les mariniers qui vont et viennent? »
« Tout rassemblement est signalé »
Pour le directeur de la sécurité publique d’Orléans Métropole, Philippe Mougeot, si les vigiles peuvent avoir rapidement des renforts de la police municipale et nationale, ils ne sont pas là, en gros, pour chasser les gens des quais. Ils sont simplement susceptibles de dire aux passants de « circuler ». « On en a encore reparlé ce vendredi matin, ajoute le directeur. Il y a un brief chaque matin. Tout rassemblement est signalé, mais on ne va pas envoyer la police parce que trois jeunes sont regroupés… » Parmi les événements « suspects » à signaler, Olivier Geffroy cite « un bidon d’essence confisqué » sur un bateau, rive sud, côté Saint-Marceau. « Mais c’était un bateau connu », conclut l’élu.
Des dégradations constatées
sur le parking, derrière le théâtre
De l’autre côté du fleuve, sur le parking situé derrière le théâtre, où sont invités à se garer les riverains des quais, des dégradations ont été constatées. Une habitante du secteur a vu sa voiture vandalisée: rétros cassés et enjoliveurs volés. On lui avait pourtant promis que le parking était « gardienné toute la nuit ». « Des agents filtrent les entrées, précise Philippe Mougeot. Mais vu la grandeur du site, ils ne peuvent pas surveiller tout le parking. »
Florent Buisson