Oloron veut renforcer sa sécurité, des caméras de vidéosurveillance seront installées

La question de la sécurité devient prioritaire à Oloron, selon le maire Hervé Lucbéreilh, qui a présenté ce mardi, de nouvelles mesures pour lutter contre ce qu’il appelle « le sentiment d’insécurité ». 12 caméras vont notamment fleurir ces prochains mois dans les rues d’Oloron.

Trois réunions sur le sujet de la sécurité ont été organisées ces dernières semaines, après plusieurs agressions à Oloron, dont celle d’une femme de 79 ans, qui a reçu un coup de couteau , le 13 octobre dernier. La dernière réunion en date a eu lieu ce mardi, une séance extraordinaire du Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance, qui a réuni les acteurs locaux, dont la sous-préfète, des représentants de la gendarmerie et du parquet de Pau.

Après ces échanges, plusieurs mesures ont été annoncées par la municipalité. Hervé Lucbéreilh avait dit début octobre sur France Bleu Béarn « qu’Oloron n’était pas Chicago« , il n’a pas changé d’avis, mais le maire accélère simplement un programme qui était déjà prévu, car selon lui, le sentiment d’insécurité est grandissant. 12 caméras vont donc fleurir dans les rues d’ici quelques mois, dont trois pivotantes, qui seront placées à des endroits stratégiques, en entrée de ville et dans les lieux sensibles. Les autorités considèrent que l’on manque d’images et de preuves lors des enquêtes.

Un policier municipal supplémentaire

Par ailleurs, sur le terrain, il y aura un poste supplémentaire dans les effectifs de la police municipale. Ils seront donc désormais deux. La formation de la nouvelle recrue débute en janvier. A l’avenir, les policiers municipaux seront même trois.

Un dernier volet a été abordé : la prévention et l’écoute. L’association « Sans arme, combattons la violence » pourra recevoir le public à la mairie d’Oloron le troisième mardi de chaque mois à partir de novembre, de 10h à 12h. Trois mères de famille dont Marie Essimie, qui a créé l’association, vont proposer d’écouter et d’aider les victimes d’agressions.