Déjà cinq véhicules en ont fait les frais. Depuis le 20 octobre, un garagiste est habilité à enlever les automobiles qui gênent la circulation, sont stationnées abusivement ou dangereusement. Est considéré comme abusif « le stationnement ininterrompu d’un véhicule en un même point de la voie publique, pendant une durée excédant sept jours ». Attention également si vous vous garez devant une porte de garage, sur une place réservée aux PMR (personnes à mobilité réduite), vous risquez de le payer cher.
Premières cibles de la fourrière : les voitures ventouses. Stationnées sur un emplacement gênant ou pas, y compris sur des places gratuites, ces véhicules restent immobiles durant plusieurs semaines, mois, et se transforment le plus souvent en épaves, dépourvues de leurs éléments vitaux, comme leurs roues, plaques d’immatriculation, etc. Une cinquantaine gangrènent actuellement les rues de la ville. Un phénomène en constante augmentation. Sauf que jusqu’à maintenant, les procédures s’avéraient fastidieuses pour la police municipale. Avec la fourrière, une solution interviendra en quinze jours.
« On va pouvoir enlever trois à quatre véhicules par semaine, indique Pascal Pichon, chef de la police municipale. La fourrière fonctionne du lundi au vendredi, avec bientôt deux garagistes habilités. »
Après 35 € d’amende pour plus de sept jours de stationnement abusif, l’enlèvement du véhicule vous coûtera 115 €. Comptez ensuite 6 € quotidiens pour les frais de garde, plus 61 € pour l’expertise du véhicule si vous ne le récupérez pas dans les trois jours. Conservé 45 jours, il sera ensuite remis aux domaines ou partira à la casse, en fonction de sa valeur.
