Suicides parmi les forces de l’ordre : @gerardcollombdemande aux directeurs généraux de la @PoliceNationale, de la @Gendarmerie et de la sécurité intérieure de lui présenter une évaluation des mesures mises en œuvre pour prévenir ces actes.
Colère, malaise et suicide chez les forces de l’ordre: un lyonnais sort de sa réserve
Le nombre de suicides est reparti à la hausse en 2017 : 44 policiers et 16 gendarmes se sont donnés la mort depuis le début de l’année. On recense pas moins de 8 suicides ce mois de novembre 2017, dont deux dans notre région. Un policier lyonnais a accepté de témoigner.
Publié le 15/11/2017 à 18:58 Mis à jour le 15/11/2017 à 19:05
Rencontre avec un policier lyonnais qui a souhaité s’exprimer, sur cette triste série. Issu d’une famille de policiers, Michel est gardien de la paix depuis une quinzaine d’années, et CRS depuis un an. La récente hausse des suicides dans sa profession l’a poussé à prendre la parole. Lui-même a tenté, dans le passé, de mettre fin à ses jours.
Le reportage
Alarmés par cette brutale hausse du nombre de suicides, des syndicats policiers ont ces derniers jours réclamé au ministère de l’Intérieur de nouvelles mesures pour l’enrayer, notamment l’amélioration des conditions de travail et des repos. Le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé en début de semaine que Gérard Collomb allait recevoir « l’ensemble des organisations représentatives de forces de l’ordre » pour « faire le point sur les procédures qui existent » et « déceler ceux qui, dans une situation de fragilité particulière, pourraient (…) décrocher, voire passer à l’acte ». De son côté, le ministre de l’Intérieur a estimé mardi 14 novembre que « la dureté des tâches » ne pouvait « être éludée » dans l’explication des suicides de forces de l’ordre.
Par ailleurs, le 12 novembre dernier, Gérard Collomb a demandé « une évaluation des mesures mises en oeuvre pour prévenir les suicides parmi les forces de l’ordre ».