Evreux.La police municipale s’équipe d’un radar jumelle
C’était la petite surprise de Guy Lefrand. Jeudi soir, lors de la première des sept réunions de quartier, le maire a présenté le nouveau joujou de la police municipale : une paire de radar jumelle pour traquer les excès de vitesse en ville. Joyeux Noël !
C’est la toute nouvelle arme de répression massive de la police municipale. Après le tonfa, les Tasers, avant les armes de poing (livrées en fin d’année) et les drones d’observation promis par le maire, le radar jumelle vient compléter l’arsenal du parfait policier ébroïcien.
Discret, léger (à peine 400 gr), le petit boîtier high-tech tient quasi dans la poche. Déployable en quelques secondes, le premier radar jumelle de la police municipale est une arme redoutable.
Installée en bord de route, elle pourra, en une fraction de seconde, mesurer votre vitesse à 640 mètres de distance, vérifier si vous êtes bien attaché, constater si vous ne téléphonez pas au volant et relever votre plaque d’immatriculation.
Une demande des habitants
Son arrivée entre les mains des agents municipaux répond à une demande des habitants qui, régulièrement, à chaque réunion de quartier râlent contre les comportements excessifs de certains conducteurs.
Passée une courte période de prévention, le radar jumelle va entrer en action début décembre sur les axes les plus roulants de la ville. En lien avec la police nationale, un planning doit être mis en place pour quadriller le territoire communal et éviter les doublons.
Dans le viseur, la PM va cibler les grands boulevards, l’avenue Foch, la route de Conches et les abords des écoles. Pas seulement, la facilité d’utilisation de ce petit matériel leur permettra d’organiser des contrôles inopinés à n’importe quel moment de la journée. Et, si la vitesse constatée est supérieure de 40 km/h à la limitation en vigueur, de saisir le permis de conduire du contrevenant.
Pour compléter l’arsenal, Guy Lefrand a annoncé l’installation de nouvelles caméras dans les rues de la ville. « Il y en avait 12 en début de mandat, il y en aura 33 en fin d’année ».