Affaire Maëlys. Une dizaine de gendarmes entendus par la police judiciaire
Depuis la disparition de la petite Maëlys, 9 ans, dans la nuit du 26 au 27 août lors d’un mariage en Savoie, l’enquête menée par la gendarmerie a connu plusieurs fuites dans la presse. Des militaires ont été interrogés ce mardi dans le cadre de l’enquête ouverte fin octobre pour violation du secret de l’instruction, révèle Europe 1.
Voilà bientôt trois mois que la petite Maëlys a disparu. À la douleur et l’inquiétude des parents et de ses proches s’ajoute l’incompréhension devant certains faits. À commencer par des fuites lors de l’enquête qui, jusqu’ici, n’a rien donné.
Ces fuites ont conduit le procureur de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, à ouvrir, voici un mois, une enquête pour violation du secret.
Et, selon Europe 1, plusieurs gendarmes en charge de l’enquête ont été entendus ce mardi par la police judiciaire de Lyon. Ils seraient une dizaine à avoir été interrogés, en audition libre, par les policiers, affirme la station.
Interrogatoires et requête en nullité
Ces interrogatoires se sont tenus le jour-même où la cour d’appel de Grenoble examinait la requête en nullité visant les premières déclarations en garde à vue de l’homme suspecté d’avoir enlevé la petite Maëlys. La cour rendra sa décision le 30 novembre.
Rappelons que la fillette, 9 ans, a disparu dans la nuit du 26 au 27 août lors d’une fête de mariage à Pont-de-Beauvoisin. Elle est introuvable depuis malgré d’intenses recherches.
Mis en examen et écroué après la découverte d’une trace ADN de la fillette dans sa voiture, le suspect a reconnu qu’elle y était montée durant la soirée. L’enquête a ensuite fait apparaître d’autres éléments troublants à son encontre.
Malgré ce faisceau de présomptions, l’homme continue de clamer son innocence. Il n’a pour l’instant toujours pas été ré-entendu par les juges depuis sa mise en cause.