En ce moment, réunion de concertation #PoliceSécuritéQuotidien pour l’arrondissement de #Moulins, présidée par Michael MATHAUX dircab @Prefet03 avec élus, acteurs de la vie sociale, économique et associative, police municipale, police, gendarmerie
A Moulins, réflexion autour de la police de sécurité du quotidien
Une grande concertation nationale a débuté sur la police de sécurité du quotidien, nouvelle version de la police de proximité. Que faut-il attendre de cette police proche des citoyens ? C’est la question posée, mercredi 22 novembre, à Moulins, aux professionnels et aux acteurs locaux.
Publié le 22/11/2017 à 19:03
« Les problèmes que rencontrent le commissariat de Moulins et le commissariat de Montluçon ne sont pas les mêmes » précise Laurent Bouladoux, Directeur départemental de la sécurité publique de l’Allier. « Nos partenaires sont différents, les associations sont différentes. La présence de police municipale est un élément à prendre en compte », insiste-t-il.
Et c’est inédit ! L’Etat demande d’abord leur avis aux policiers, aux gendarmes, aux acteurs économiques et sociaux avant de lancer sa réforme. Au travers de questionnaires ou de réunions de concertation comme, ce jour-là, à Moulins, dans l’Allier.
Du côté des syndicats de policiers, on reste prudent.
Une réflexion autour de 3 problématiques que développe Michael Mathaux, Directeur de cabinet du préfet de l’Allier : « Comment renforcer la cohésion entre les forces de l’ordre et la population ? A quel niveau territorial doit s’organiser l’élaboration des politiques de sécurité, autrement dit le lien avec les collectivités territoriales ? De quels moyens humains, budgétaires, de quels outils numériques doivent bénéficier les forces de l’ordre pour assurer au mieux leur mission ?
Du côté des syndicats de policiers, on reste prudent. Des professionnels qui se disent régulièrement déçus par des promesses non-tenues.
« Il faut les moyens humains, les moyens matériels, pouvoir accueillir le public dans des locaux qui ne soient pas délabrés, insalubres » insiste Christophe Angiolini, Secrétaire départemental du syndicat Alliance Police nationale. Le président Macron a promis de recruter 10 000 gendarmes et policiers d’ici 2022. Cette police de la sécurité du quotidien devrait commencer à se mettre en place dès 2018.