Béziers : une trentaine de fusils de chasse volés dans une armurerie

Une armurerie biterroise a été cambriolée durant le  le week-end du 11 novembre. Une trentaine de fusils de chasse ont ainsi été dérobés dans le commerce. L’information avait très peu filtré et, c’est sur les réseaux sociaux, que les premières informations ont fuité.

L’affaire, si elle ne semble pas concerner le grand banditisme, a été confiée vu la nature des objets volés, au Service régional de la police judiciaire (SRPJ) de Montpellier.

Un cambriolage en deux temps

Tout a débuté, selon les informations que nous avons pu recueillir, dans la nuit du vendredi à samedi. L’armurier a été cambriolé une première fois. Les voleurs s’en sont pris à la caisse du commerce. Les auteurs sont parvenus à neutraliser le système d’alarme, se seraient introduits par l’arrière du bâtiment et auraient commis leurs méfaits. Une caméra de vidéo surveillance a permis d’apercevoir deux individus sur un deux roues arriver et repartir quelques instants plus tard.

Deux équipes de cambrioleurs ?

Si les images n’apportent pas grand-chose, elles auront permis de comprendre que l’armurier a été visité une seconde fois. En effet, dans la nuit du dimanche au lundi, alors que le commerçant qui avait fermé ses portes pour le week-end, ne s’est rendu compte de rien, une seconde équipe a été aperçue, se dirigeant vers le même endroit. Les policiers en ont déduit qu’il s’agissait des voleurs.

Ce n’est que le 13 novembre que le commerçant s’est rendu compte, à l’ouverture de son enseigne, de la disparition d’une trentaine de fusils de chasse.

Des commerçants peu bavards

Les enquêteurs de la police scientifique du commissariat de Béziers ont réalisé les premiers prélèvements sur place. Contactés, les marchands d’armes du Biterrois ont joué les étonnés. Assurant n’être au courant de rien, alors qu’il n’existe que trois armureries sur Béziers. Un seul a reconnu : « Effectivement, un confrère a été cambriolé. Une enquête est en cours par les policiers de Montpellier et on nous a demandé d’être très vigilants et surtout de ne parler de rien. »

Du côté des forces de l’ordre à Béziers, on s’est borné à livrer : « Une enquête est en cours, mais nous ne sommes plus saisis de l’affaire. » Sans plus de précisions. Néanmoins, il ne semble pas s’agir d’une affaire de grand banditisme, mais plutôt d’un cambriolage d’opportunité.