Villepreux : des habitants vont surveiller leur quartier

Villepreux s’engage dans la participation citoyenne. La municipalité a signé une convention avec la préfecture pour lancer ce dispositif dans la commune.

Des relais entre leurs voisins et la police

En pratique, des référents de quartier seront nommés parmi les habitants. Ils devront servir d’interface entre leurs voisins et la police. Choisis sur la base du volontariat, ces riverains auront pour mission de faire remonter à la police « des mouvements de véhicules suspects, des incivilités, des dégradations… », détaille Sylvie Sevin-Montel, adjointe au maire chargée de la sécurité. Avec ce dispositif, il s’agit « d’impliquer les gens dans leur sécurité » mais aussi « d’encourager une solidarité de voisinage », ajoute l’adjointe.

Ces référents seront formés par la police nationale.

« Mais ils n’auront pas de prérogatives policières, prévient l’élue. Ils ne se suppléent pas à la police. »

La mise en place de ce dispositif se fait actuellement quartier par quartier, rue par rue. Son lancement devrait intervenir courant 2018.

« Dès qu’on aura un certain nombre de référents, des réunions seront organisées avec le commissaire de Plaisir pour voir ce qu’on peut mettre en place », conclut Sylvie Sevin-Montel.

La police municipale bientôt armée
La vidéosurveillance s’étend à Villepreux. La municipalité a installé huit nouvelles caméras dans la commune. Ces implantations portent à 35 le total de caméras dans la ville.
« On ne veut pas quadriller tout Villepreux, ce n’est pas l’objectif, explique Sylvie Sevin-Montel, adjointe au maire chargée de la sécurité. Ces caméras permettent de bien couvrir les entrées de ville, les bâtiments publics… » Cet outil se veut avant tout préventif et dissuasif. « Nous avions fait mettre une caméra allée de la Réunion. On avait des soucis de délinquance. Depuis, on n’a plus de problèmes. Cela apporte une sérénité. » Montant de l’investissement pour la municipalité : 80 000 euros.
Une dernière phase clôturera le déploiement des caméras et concernera notamment le quartier des Hauts-du-Moulin (gymnase…).
Toujours dans cet esprit, la police municipale va être prochainement armée. Les quatre agents étaient jusque-là seulement équipés de tonfa. « Ce n’est pas suffisant, reconnaît l’élue. On a besoin de sécuriser les agents et la population. L’objectif, c’est qu’ils ne se servent jamais de leurs armes. » Les armes ont déjà été commandées. Les agents doivent désormais partir en formation. L’armement devrait être effectif en 2018.