Alerte – Attentat près de Grenoble? Une voiture fonce sur des militaires, le suspect activement …

ALERTE INFO – Un homme au volant d’une Peugeot a foncé sur un groupe de militaires qui sortaient leur caserne située à Varces-Allières-et-Risset, en Isère, une commune située près de Grenoble, ce jeudi 29 au matin. Les soldats aller faire leur footing. L’attaque supposée est survenue aux alentours de 9h.

Il n’y aurait pas de blessé parmi ces soldats qui appartiennent au 93e régiment d’artillerie de montagne. Le conducteur du véhicule aurait proféré des insultes avant de prendre la fuite. La teneur de celles-ci n’ont pas été divulguées à ce stade, ce jeudi matin.

Mise à jour à 11h21: Selon plusieurs médias locaux, le véhicule utilisé pour l’agression est une Peugeot 208 de couleur noire. Elle a pu être volée ou empruntée à la compagne du conducteur de la voiture mardi 28.

Mise à jour à 11h09: Selon France 3, les gendarmes en charge de l’enquête sont actuellement dans une station service située près de la caserne et équipée de caméras de surveillance. Des images pourraient être étudiées pour l’enquête.

Le point à 11h: On en sait un peu plus sur le déroulé des faits. « Aux alentours de 8h15, il (le conducteur du véhicule, NDLR) a menacé verbalement six ou sept militaires qui faisaient un footing. Il a insulté un deuxième groupe de militaires qui sortaient faire un footing et qui l’ont perdu de vue. À leur retour, il leur a foncé dessus. Les militaires ont réussi à remonter sur le trottoir sans être écrasés. Les gendarmes ont bouclé la zone et ont lancé les poursuites et côté militaire nous avons renforcé le périmètre de sécurité« , a précisé le colonel Benoît Brulon, porte-parole de l’Armée de Terre.

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Les faits

Aux alentours de 8h15h, ce jeudi matin, une voiture de marque Peugeot a foncé sur des militaires à Varces-Allières-et-Risset, en Isère. Les soldats qui appartiennent au 93e régiment d’artillerie de montagne sortaient de leur caserne pour un footing au moment des faits.

Le conducteur, aurait proféré des insultes en jetant son véhicule sur les militaires. Celles-ci auraient été prononcées en arabe et comportaient également des menaces de mort: l‘homme aurait lancé « je vais vous tuer » à l’adresse des soldats. Il a réussi à prendre la fuite et est activement recherché. Les militaires visés ont pu donner un signalement précis du véhicule. De nombreux membres des forces de l’ordre sont mobilisés pour tenter de retrouver la voiture.

Les autorités iséroises ont ordonné le confinement des enfants des établissements scolaires de Varces-Allières-et-Risset par mesure de sécurité. « Ces structures sont à cette heure-ci (ce jeudi en milieu de matinée, NDLR) en situation de confinement. Tout est fermé. Plus d’intrusion dans les bâtiments et cette situation va perdurer, jusqu’à nouvel ordre. Les enfants sont dans des lieux sécurisés et fermés« , a fait savoir le maire de la commune.

Le bilan

Aucun blessé n’est à déplorer, notamment grâce au sang-froid des soldats qui se sont jetés dans le fossé pour éviter la voiture bélier.

Le contexte

Cette attaque supposée intervient moins d’une semaine après l’attentat ayant fait quatre morts vendredi 23 à Carcassonne et Trèbes, dans l’Aude.

Si le mode opératoire présente des similitudes (véhicule qui aurait été volé, attaque contre des militaires), aucune piste n’est privilégiée -ni écartée- à ce stade, en milieu de matinée, à propos de l’événement de ce jeudi.

Un important dispositif de recherche a été mis en place par les forces de l’ordre pour tenter de retrouver l’auteur de cet acte qui serait délibéré. Les recherches se concentrent sur le sud de l’agglomération grenobloise.

Lundi 26, c’est un jeune homme de 18 ans qui a été interpelé à Castres dans le Tarn après avoir foncé en voiture sur des militaires du 8e RPIMa (régiment de parachutistes d’infanterie de marine) sans faire de blessé. Il a expliqué qu’il avait fait ça « pour rigoler« . Selon les informations rapportées par Le Journal d’Ici, les militaires venaient de terminer un exercice de nuit et rentraient à pied vers leur caserne lorsque l’incident s’est produit. L’arrestation a été permise « grâce à la plaque d’immatriculation relevée et à la vidéosurveillance effectuée par la police municipale« , a expliqué le procureur de la République de Castres, Céline Raignault.