Les policiers de la brigade anti-crimininalité (Bac) d’Angers (Maine-et-Loire) ont eu fort à faire, vendredi après-midi. Alertés par les habitants, terrorisés, d’un immeuble du boulevard Joseph-Bédier, six agents, rassemblés en deux équipes, interviennent au domicile d’un homme, visiblement agité.
Il fait du bruit, disent ses voisins du dessus. Il tape, il frappe, il vocifère. La porte de son appartement porte des traces de coups. Et des trous, à certains endroits.
Usage du pistolet à impulsion électrique
Lorsque les policiers se présentent à son domicile, ils découvrent un homme, armé de deux sabres. Alcoolisé. Et, surtout, passablement énervé. Il ne répond pas aux injonctions de calme. Pire, il menace les agents avec ses armes.Pour le maîtriser, ces derniers ont dû faire usage de leur pistolet à impulsion électrique. À deux reprises.
Aucune blessure
Ce n’est qu’en étant menacé d’une troisième décharge que l’homme, âgé de 60 ans, se calmera et se rendra aux agents de la Bac. Un examen médical montrera qu’il n’a subi aucune blessure.
Comparution, lundi
Présenté devant un psychiatre dans la soirée du vendredi, il sera déclaré apte à une garde à vue. Il devrait comparaître demain, lundi, devant les juges du tribunal correctionnel d’Angers